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Ce nouveau froid qui éteint le vieux feu Ft. Leopold Banks
2 participants
Atticus Kane
where do we go now ?
Atticus Kane
Carnet de bord : //
Pseudo : Valhalla (peu importe le pronom)
Faceclaim : Gerard Butler (par Proserpine Graphics)
Multicomptes : Eli Adler, Gabriel Medina, Cecilio Mendez & Hazel Treadway
Présence : Présent.e
Ce nouveau froid qui éteint le vieux feu Ft. Leopold Banks R9z0

Âge : 52 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Eleveur d'alpagas
Habitation : acadia-national-park
Triggers : Aucun en particulier, parlons-en tranquillement si ça se présente !
Warnings : Trauma militaire type PTST, guerre, torture et des bébés alpaga partout... Partout partout...
Messages : 29


Atticus était posé sur une chaise de jardon, les pieds sur une cagette de granulés vide et une bière dans une de ses mains. Il faisait frais mais avec l'alcool et l'épaisseur de ses fringues, disons qu'il était juste bien. Le vent avait diminué sur l'heure du repas et à présent il ne soufflait presque plus à en croire la girouette posée négligemment sur un piquet de son enclos. Bientôt il allait sans doute allumer un petit feu entre Leopold et lui -parce qu'il était là oui- histoire d'être sûr qu'ils n'attrapent pas la mort mais pour le moment l'un et l'autre en avaient déjà vu d'autres.

Lorsqu'ils s'étaient connus, c'était moins le froid que les chaleurs extrêmes qui les avait accompagné. Les nuits avaient pu être fraîches mais l'adrénaline leur avait sûrement coupé un peu de cette sensibilité au froid. Ils s'étaient connu en temps de guerre et même si le monde entier était perpétuellement en guerre, disons que pour eux s'en était terminé...

Pas dans la même unité puisque lui même faisait partit des Seals, Leo et lui avaient néanmoins sympatisés. Quand on vit avec une forme d'angoisse qu'on s'interdit de formuler à voix haute, on s'intéresse un peu moins aux « groupes » naturels. On cherche à trouver du réconfort et de l'amitié là où elle se trouve. Leo faisait partit de ces gars là. Combien de fois avaient ils refait le monde pour oublier celui qu'ils affrontaient ? C'était lui qui lui avait parlé des dizaines de fois de Bar Harbor. Lui qui l'avait convaincu, sans le savoir, de venir se poser ici presque dix ans après leur première conversation à ce sujet...

Et en le voyant arriver, Leo n'avait pas vu un vieux et mauvais souvenir ressurgir dans sa vie compliquée. Il l'avait encore accueillit comme un ami. Et l'un comme l'autre, depuis, n'évoquaient plus les traumatismes de ce qu'ils avaient vécus à Kandahâr ou ailleurs. Ils parlaient des copains, de ceux qui étaient partis trop tôt sans jamais évoquer leur fin... Des blagues du campement, de l'ivresse de quelques recrues... Bref, ils parlaient pour se détendre, pas pour en rajouter sur leurs épaules.

« Et tu as revu Helena ? »

Ça faisait déjà presque une heure qu'ils parlaient sans avoir vraiment évoqué le nom de cette femme. Atticus ne visualisait qui elle était que via une vieille photo plus tellement d'actualité que Leo lui avait montré il y a longtemps. Une femme sûrement exceptionnelle pour qu'il s'en soit autant entiché à une époque... Mais probablement aussi exceptionnellement conne pour avoir laissé un mec comme Leo sur le carreau. Non, il n'était pas impartial du tout mais comme on dit de manière subtile et classieuse : les potes avant les putes. A ne pas dire devant la femme concernée, évidemment ! Atticus tenait à son service trois pièces.

« C'est fou qu'elle ai débarqué... »

C'était comme si le destin avait voulu faire un signe à Leopold ou bien le narguer.

« Est-ce que vous vous êtes déjà recroisés ? »

Même si Leo et lui aimaient se retrouver plus ou moins une fois par semaine pour débriefer sur tout et rien, ils n'étaient pas le genre d'hommes à s'appeler entre les deux pour se donner les dernières infos ou les derniers cancans ! Et puis rien à voir mais :

« Y a Boston qui joue contre Montréal ce soir. Tu veux le voir ici ? »

Le hockey ! Ça c'était un sujet qu'il aimait aussi ! En plus, Boston et Montréal avaient une rivalité naturelle depuis... Oulà, probablement depuis que le hockey existait. Ça donnait très souvent des matchs très intenses même s'il y avait évidemment des exceptions.

« Par contre je crois que la météo prévoie encore de la neige en fin de soirée. »

Ça le dérangeait pas de loger son pote dans la chambre d'ami en cas de besoin mais il préférait que Leopold en tienne compte. Peut être qu'il ne pourrait pas repartir immédiatement ensuite. Ils avaient l'habitude de la conduite par temps de neige et tout... Mais son élevage coupait à travers un bout de forêt et les routes à ce niveau là étaient plutôt des sentiers mal entretenus et non déneigés. C'était une difficulté supplémentaire quand on avait un peu d'alcool dans le sang disons... !


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Leopold Banks
where do we go now ?
Leopold Banks
Pseudo : Alessea • She/Elle/Her
Faceclaim : Milo Ventimiglia @ fromtheastralsea (avatar), lomapacks (gif, tumblr)
Multicomptes : Benjamin Sterling
Présence : Présent.e
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Âge : 43 ans
Statut civil : Célibataire, sa peur de l'engagement l'a conduit à bien des échecs dans ses relations amoureuses.
Métier : Ancien militaire, il occupe désormais un poste de chef de projet et d'architecte spécialisé en urbanisme et en paysagisme.
Habitation : Habite seul dans un loft aux abords de Cromwell Cove.
Warnings : PTSD | Guerre | Mort | Cauchemars | Dépression | Abandon
Rp : Langues couramment parlées : anglais & italien

Rp entre 300 et 500 mots mais tout dépend de l'inspiration.
Narration à la troisième personne, parfois la première.
J'ai un rythme de réponse plutôt variable, je peux autant répondre plusieurs fois par semaine qu'une seule fois. Tout dépend de mes disponibilités.

Recherches : • Des collaborateurs
• Des clients
• De la famille plus ou moins proche
• D'anciennes amantes

Liens : Adil : Meilleur ami d'enfance
Helena : Ex-petite amie, relation compliquée. Se connaissent depuis l'enfance.
Milo : Meilleur ami d'enfance
Atticus : Ancien frère d'arme, ami et confident

Messages : 65
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Ce nouveau froid qui éteint le vieux feu
Glissant ses mains engourdies par le froid dans les poches de sa veste marron, Léopold esquissa un sourire amical en apercevant son ami paisiblement installé. La quiétude de la scène contrastait vivement avec le souvenir des deux hommes sur le champ de bataille, où leurs cœurs battaient au rythme des balles qu'ils tiraient, constamment hantés par la peur que chaque jour puisse être le dernier. Devaient-ils leur salut à Dieu ? A ses yeux, très certainement. Ils étaient plus que d'anciens camarades. Atticus était un véritable ami et un soutien indéfectible. Ils évoquaient parfois leur passé commun, mais ce qui revenait le plus souvent étaient ces petits moments passés au camp et les anecdotes marquantes qui avaient rendu leur périple un peu meilleur. Léopold, désormais loin du jeune homme rêveur qu'il était à l'époque, abordait les choses de la vie avec plus de pincettes et de recul.

S'asseyant à ses côtés, les deux hommes se mirent naturellement à discuter de tout et de rien : de leurs tracas, de leurs familles, de ce qui rythmait leur quotidien. Atticus avait trouvé son havre de paix en s'occupant d'alpagas, tandis que Léopold avait découvert sa vocation dans l'architecture. Mais sa vie privée, quant à elle, c'était une toute autre histoire. Un vrai naufrage, pour ainsi dire. Evidemment, le nom d'Helena a fini par être mis sur la table. Elle était ce vestige du passé, à la fois nostalgique et douloureux.

« On s'est revus, oui », commença-t-il, portant sa cigarette à ses lèvres avant de se pencher légèrement en avant sur son siège, s'appuyant sur ses coudes. « Elle est venue toquer un soir chez moi pour s'excuser, et tu peux imaginer que je lui ai littéralement claqué la porte au nez. » Leopold laissa échapper un petit rire nerveux, puis se redressa. « Mais j'ai fini par me dire que la seule façon de vraiment passer à autre chose, c'était de mettre toutes les cartes sur table une bonne fois pour toutes. Et finalement, ça s'est mieux passé que ce à quoi je m'attendais. »

Hormis le fait que ça avait mis un véritable foutoir dans sa tête le soir même, ne sachant plus vraiment quoi penser de tout ça. Maintenant qu'elle était de retour à Bar Harbor, il allait devoir composer de nouveau avec et il ignorait comment les choses allaient se profiler pour eux, désormais.

« Je me disais la même chose, c'est fou hein ? » Il s'était attendu à ce qu'elle revienne dans sa vie, d'une certaine manière. Elle était, après tout, la meilleure amie d'Adil et la cousine de Milo. Leur cercle d'amis commun depuis leur jeunesse rendait leurs retrouvailles inévitables. « On s'est recroisés quelques fois. La dernière remonte à la réouverture du Blaze en ville. C'était sympa. » Il se souvenait surtout être rentré chez lui plutôt éméché, malgré sa promesse d'être raisonnable. Mais bon, ce n'était pas tous les jours qu'ils célébraient un tel événement.

Atticus avait raison. C’est vrai qu’il y avait ce match entre Boston et Montréal qu’ils ne louperaient pour rien au monde en bons amateurs de hockey. Pourquoi s’était-il convaincu qu’ils étaient jeudi alors qu’en réalité, ils étaient déjà vendredi ?

« Tu as bien fait de me le rappeler, j'étais persuadé que c'était demain. Mais écoute, ce sera avec plaisir qu'on se le regardera tranquillement ici, comme on aime si bien le faire. » répondit-il en souriant à son ami. Il se souvenait que la météo annonçait du mauvais temps pour ce soir, mais il aviserait le moment venu. De toute façon, il savait qu'Atticus l'accueillerait toujours bien en cas de besoin. Leopold termina sa cigarette et jeta un coup d'œil à son téléphone. Ils avaient encore un peu de temps avant que le match ne commence. « Je peux te filer un coup de main pour quelque chose ? » Le froid était mordant, mais ce n'était rien d'insurmontable pour lui. Habitué au climat de Bar Harbor, il avait connu bien pire.