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(alessia) Words don’t cover up actions
3 participants
Alessia Antonelli
membre de la dream team
Alessia Antonelli
Pseudo : Mag'
Faceclaim : Stefania Spampinato (wenever-saynever)
Multicomptes : Aaron Strand, Luis Reyes, Tsuneo Montgomery, Samuel Almeida
Présence : Présent.e
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Âge : J'ai passé le cap des 40 ans il y a plusieurs mois déjà, je suis maintenant bien plus proche de mes 41 bougies.
Statut civil : Célibataire, sans grande surprise. Quelques relations par ci par là, mais aucune n'a vraiment duré assez longtemps pour que je puisse me projeter. C'est probablement pas si mal.
Métier : Archéologue au parc national d'Acadia, je suis en charge du maintien du patrimoire archéologique et culturel du coin, ce qui est pas toujours si simple, à cause de certains touristes.
Habitation : Une petite maison dans le coin d'Otter Creek, un peu isolée des autres sans pour autant trop l'être non plus. Il fallait que je reste pas très loin de la ville, de toute manière, considérant que je refuse toujours de passer le permis. Du coup, je fais tout à vélo, oui oui, vraiment.
Triggers : Je n'en ai pas vraiment, mais il vaut mieux en discuter ensemble !
Warnings : Homophobie, adolescente mise dehors par ses parents, accident de voiture, infertilité, mention de pauvreté, maladie/cancer
Messages : 187

Alessia Antonelli
   Family is supposed to be our safe haven. Very often, it’s the place we find the deepest heartache.


   

trigger warnings : homophobie, adolescente mise à la porte par ses parents, accident de voiture, infertilité, cancer

âge : 40 ans depuis déjà plusieurs mois, je suis plus que prête à souffler mes 41 bougies. De toute manière, je me fiche pas mal de mon âge, ceux qui refusent de vieillir ne sont que des imbéciles, d'après moi.

date et lieu de naissance : Née le 13 Avril 1983 à Florence, en Italie, je n'y ai pas mis les pieds depuis maintenant bien longtemps, mais je sais qu'une partie de mon coeur appartient à cette ville, mais aussi et surtout à ce pays.

signe astrologique : Bélier. Par contre, me demandez pas mes ascendants ou je ne sais quoi d'autre, j'en sais rien et je m'en fiche pas mal.

pronoms : elle (she/her).

nationalité : Je suis porteuse d'une double nationalité. Née en Italie, je suis italienne par le sang, mais vivant aux Etats-Unis depuis bien plus longtemps, j'ai fini par faire en sorte d'en obtenir la nationalité, même si j'ai mis du temps à me décider à sauter le pas.

occupation : Archéologue au parc national d'Acadia, je ne suis pas certaine qu'on puisse parler d'un rêve qui se réalise, mais il est évident qu'on peut parler du fait que ce boulot soit fait pour moi. Je ne l'échangerais pour rien au monde, et je sais pertinemment que je ne le quitterai jamais, à part si c'est un départ forcé. Etre en charge du patrimoine archéologique et culturel d'un tel coin, c'est un sacré honneur, il faut le dire, mais du coup il faut aussi le mériter, ce que je fais toujours en sorte de faire.

situation financière : Plutôt normale. L'absence de liens avec ma famille a rendu ma situation particulièrement difficile pendant quelques temps, mais l'acharnement et le travail m'ont permis de remonter la pente, même si ça n'a pas été évident.

statut civil : Célibataire, bien évidemment. Les histoires d'un soir ne sont pas spécialement ma tasse de thé, même si je ne refuse pas de voir ce genre de choses arriver une fois de temps en temps. L'amour, ça me paraît futile, mes proches ont toujours fini par en souffrir d'une manière ou d'une autre et, personnellement, je ne l'ai jamais ressenti. Assez franchement, c'est bien mieux comme ça.

orientation sexuelle : Homosexuelle, j'assume cette part de moi depuis mes 16 ans, ce qui m'a valu une sacré leçon par mes parents, leçon que je n'ai pas encore oubliée à l'heure d'aujourd'hui. C'est probablement le seul sujet étant capable de m'arracher quelques larmes, mais pas devant n'importe qui.

à bar harbor depuis : Une éternité, à mes yeux. Je suis arrivée en 1993, quand j'avais 10 ans. Je n'ai jamais quitté la ville, je m'y sens trop bien pour envisager de déménager. L'idée m'a traversé l'esprit quand les choses sont vraiment devenues difficiles, mais j'ai bien vite réaliser que c'était autant futile qu'inutile.

caractère : Introvertie, j'ai tendance à plutôt être froide avec les personnes que je ne connais pas. Mon humour est pinçant et je sais pertinemment que certaines personnes ont tendance à se vexer quand je ne fais que de l'humour, mais ce n'est pas pour autant que je décide de changer.

Exposée à certaines difficultés personnelles bien trop tôt, je n'ai qu'une morale : profiter de la vie à tout prix. Au diable les remords, je préfère vivre avec eux plutôt qu'avec des regrets. Je ne veux pas me retrouver à me dire que j'aurais pu ou du faire telle chose. Non, au lieu de ça, je veux pouvoir me coucher chaque soir et me dire que oui, c'est bon, je suis là où je suis censée être.

Optimiste, je refuse de me laisser abattre par les mauvaises nouvelles. Je suis plutôt du genre à estimer que les choses finiront toujours par s'arranger ou, si ce n'est pas le cas, j'essaie simplement de trouver des raisons pour lesquelles telle ou telle chose pourrait être arrivée. Une sorte de fatalisme, disons.

Fidèle et aimante, je suis du genre à ne pas avoir beaucoup d'amis, mais je pourrais retourner ciel et terre pour eux, quitte à faire des choses pas parfaitement légales. A mes yeux, je n'ai plus vraiment de famille, mes amis sont donc ma famille, c'est comme ça et pas autrement.  

two sides of the same coin

faceclaim : Stefania Spampinato groupe : MILLION REASONS crédits : whenever-saynever


   
out of the forest, i come with my flowers


ANECDOTES
1. Je déteste le café, mais par contre je suis pratiquement accro au thé. Je me force à ne prendre que des tisanes à partir d'une certaine heure, mais j'y arrive pas toujours.
2. Je n'ai jamais aimé personne, pas romantiquement. Je me sais homosexuelle, mais uniquement vis-à-vis de mes attirances, pas vis-à-vis de potentielles sentiments.
3. Je n'ai pas toujours su que je voulais devenir archéologue, mais j'ai par contre toujours plus ou moins su que je voulais travailler au parc national, mon refuge pendant toute mon adolescence, puis ma vie de jeune adulte.
4. Je suis pas très fan de tout ce qui ressemble de près ou de loin à de l'alcool ou à du tabac. C'est pour deux raisons: à la fois parce que je veux prendre soin de ma santé, mais aussi parce que le goût et l'odeur de ces trucs là peuvent vite me dégouter.
5. Je ne reste que rarement à l'intérieur de maison. Je m'y sens comme chez moi, ce n'est pas un souci, mais je me sens quand même vachement mieux dehors.
6. Je ne l'ai jamais réellement verbalisé, mais j'ai espéré que mon cancer puisse me faire renouer avec ma famille. Quand ce n'est pas arrivé, j'ai été dévasté. Ma soeur et mon frère restent mes seules attaches, même si je sais que même avec eux, tout a changé quand on m'a foutue dehors.
7. Coquette sans vraiment l'être, je ne possède pas quoique ce soit qui puisse me permettre de me maquiller, sauf pour de rares occasions. Ceci dit, j'adore investir dans des vêtements, même si je n'en suis pas au stade où je suis la moindre des sorties des plus grands designers.
8. Un peu parano quand ça concerne l'argent, j'ai toujours fait en sorte d'économiser, juste au cas où. Ca n'a pour l'instant jamais réellement servi, mais je reste convaincue que ça pourrait finir par arriver.

HISTOIRE
1983 - 1992 (0 à 9 ans) - Première enfant d'un couple lié par l'amour, mon arrivée a fait leur plus grand bonheur. Je n'ai pas été seule enfant dans la maison pendant bien longtemps, en grande partie parce que mes parents voulaient être parents de plusieurs enfants. Juste après moi est né mon petit frère, rapidement suivi par ma petite soeur. On était un trio inséparable, toujours fourrés les uns dans les coups des autres. On faisait toujours en sorte de se rendre heureux les uns les autres. On n'a jamais manqué de rien, sans pour autant finir par être des gosses pourris gâtés. Enfin, ma soeur était pas très très loin de l'autre, mais ça s'est calmé quand elle a grandi. Le truc, c'est qu'un couple, même quand il est lié par l'amour, n'est pas nécessairement des plus sains. J'étais encore gosse quand les remarques ont commencé à fuser entre eux, quand ils ont commencé à moins s'aimer. De mon point de vue d'enfant, c'était tout au plus bizarre et incompréhensible. Je ne compte plus le nombre de fois où mon frère et ma soeur débarquaient dans ma chambre dans l'espoir que je leur tienne compagnie, mais aussi dans l'espoir que je les aide à mieux comprendre ce qu'il se passait. Le truc, c'est que j'y comprenais rien non plus. Qu'est-ce que j'étais censée comprendre ou expliquer, en même temps ? A mes yeux, pas grand chose.

1993 (10 ans) - Et soudainement, mon père se retrouve muté. On se retrouve à tous les 5 devoir partir aux Etats-Unis, juste parce que mon père y partait. Au début, je n'avais pas vraiment compris, je pensais que ce n'était pas obligatoire. Mais ça l'était, évidemment que ça l'était. Je l'ai mal vécu, ce départ, je l'ai même très mal vécu. J'ai été vexée, blessée de devoir quitter mes amis, mon foyer et tous mes repères. Je savais pertinemment que je ne verrais plus mes grands parents aussi fréquemment. Je savais pertinemment que ma vie allait changer, en somme, mais en tant que grande soeur, j'avais la sensation de devoir faire des efforts et me montrer forte pour eux. Alors je l'ai fait, mais j'en ai malgré tout voulu à mes parents et je ne cherchais même pas à leur cacher. Je le cachais à mon frère et à ma soeur, mais pas à eux. D'après mes parents, c'était des caprices de gamine mais, quand j'y repense maintenant, ce genre de commentaires n'étaient rien d'autre qu'un signal de ce qu'il pourrait se passer par la suite.

1994 - 1997 (11 à 14 ans) - Une fois arrivée aux Etats-Unis, j'ai eu du mal à prendre mes marques. La langue américaine était un enfer à apprendre et les cours étaient très différents, là-bas. Mais malgré tout, il y avait un point commun entre les cours anglais et les cours américains : ils ne m'intéressaient pas spécialement. Les seuls qui étaient une exception, c'était les cours de sport, d'histoire et de biologie. Le reste, je trouvais ça inutile et profondément inintéressant. J'avais pas nécessairement un dossier des plus reluisants et, assez franchement, c'était soit mes profs me détestaient, soit mes profs m'adoraient. Quand mes professeurs m'adoraient, j'avais de la chance. Le reste du temps, disons simplement que je me prenais autant de remarques chez moi qu'au collège, mais ça ne me dérangeait pas nécessairement. Parce qu'en même temps, au collège, j'ai rencontré quelqu'un que je considère encore aujourd'hui comme un de mes meilleurs amis. Je saurais pas vraiment dire ce qui nous liait tous les deux, mais disons que je le voyais comme le grand frère que je n'avais jamais eu, et bordel que ça faisait du bien.

1998 - 1999 (15 à 16 ans) - L'adolescence, c'est aussi les premiers amours. Bon, dans mon cas, y a pas eu de premier amour, mais y a eu les premières attirances. Les premiers questionnements, les premiers regards qui s'attardent sur les autres, les premières pensées qui peuvent paraître futiles mais qui sont bien réelles. Bref, l'adolescence. Mais chez moi, ça a été un peu plus compliqué. Je n'étais absolument pas attiré par les garçons de mon lycée, c'était d'ailleurs l'extrême inverse. Non, celles qui m'intéressaient, c'était les filles de mon lycée. Y avait ce truc chez elle, ce truc qui m'intéressait réellement, ce truc qui m'a fait réaliser assez rapidement que je n'étais pas dans le moule, que j'étais à des millénaires d'être hétérosexuelle mais, qu'au lieu de ça, j'étais homosexuelle. Je l'ai pas mal vécu, ou en tout cas pas sur le moment. Le réel problème, ça a été le après, le moment où j'ai décidé d'en parler à mes parents. Je n'avais vraiment pas hésité longtemps, je ne voyais pas vraiment le problème dans mon homosexualité, jusqu'à ce que je me fasse foutre à la porte. Des cris, des larmes, des conflits et bordel, beaucoup de désespoir. Je me retrouvais sans le moindre toit, sans la moindre économie, à devoir me débrouiller sans même savoir pourquoi. Simplement parce qu'à leurs yeux, le fait que je ne sois pas intéressée par les hommes signifiait que je n'étais plus leur fille. Et ça, franchement ? Ca brise même un coeur des plus solides.

1999 - 2001 (16 à 18 ans) - Un petit boulot en plus des cours, des nuits passées sur le canapé des parents de certains amis, des semaines à essayer de se débrouiller quand on ne sait même pas comment on est censé le faire puis, d'un coup, l'indépendance. Mais pas la bonne indépendance, celle qui est rude, celle qui est violente, celle qui te force à faire avec parce que t'as pas le choix, mais qui te donne envie de partir loin. Je me retrouvée locataire de mon propre appartement à mes 17 ans, louée simplement parce que le couple qui s'occupait de tout ça m'a pris en pitié. A l'époque, ceci dit, je me fichais du pourquoi et du comment, je savais juste que j'avais enfin un toit. Mes parents ne me manquaient pas le moins du monde, mais mon frère et ma soeur, par contre ? Bordel, qu'est-ce qu'ils me manquaient. On s'envoyait parfois des messages, on essayait de garder contact, on faisait comme on pouvait, mais bordel, rien n'était plus pareil. On avait été brisés sans avoir pu faire quoique ce soit contre, pour une chose dont on n'était pas responsable: l'absence d'ouverture d'esprit de mes parents. Je suis restée dans cet appart jusqu'à mes dix-huit ans, me résolvant rapidement à ne pas faire d'études secondaires parce que de toute manière, avec quel argent est-ce que je pourrais bien les faire ? Non, au lieu de ça, je me suis investie dans des boulots de serveuse, de caissière, à peu près tout et n'importe quoi tant que ça me permettait d'arrondir mes fins de mois et de m'en sortir sans trop de difficultés. Mais une chose était sûre à mes yeux : jamais au grand jamais je ne pourrais pardonner mes parents.

2002 - 2004 (19 à 21 ans) - J'ai appris sur le tas, au sens propre du terme. Je me suis retrouvée à trouver un emploi plus sérieux que les autres et surtout, plus constant que mes anciens. Je me retrouvais à bosser au parc national d'Acadia, à nettoyer les environs et à gérer les allées et venues. On pouvait pas me proposer grand chose de plus mais, assez franchement, je m'en fichais pas mal. Ca m'a permis de découvrir des coins du parc que je ne soupçonnais absolument pas d'exister et surtout, ça m'a permis de réellement découvrir ma passion pour ce que j'allais faire plus tard. Quand je travaillais là-bas, je passais mon temps à traîner avec les archéologues, en tout cas quand je n'étais pas en train de bosser. Et bordel, qu'est-ce que j'aimais ce qu'ils faisaient. Je trouvais ce qu'ils faisaient absolument passionnant, tout comme je trouvais leur propre passion absolument extraordinaire. A mes yeux, c'était une évidence, mon futur serait là-bas. Mais pour ça, il faudrait que je fasse des études, et comment j'étais censée m'y prendre ? J'avais beau être payée, je ne pouvais pas prétendre avoir les moyens pour aller jusqu'à me payer la fac. Mais à la fois, c'était un rêve, un réel rêve, et je ne voulais pas le laisser tomber. A mes yeux, c'était une évidence, il fallait que je trouve une solution.

2005 - 2007 (22 à 24 ans) - Mais après ça, ma vie s'est effondrée une nouvelle fois, et bordel qu'est-ce que j'ai eu du mal à remonter la pente. Un des archéologues du parc me ramenait chez moi ce soir-là, le tout parce qu'il pleuvait des cordes. Mais entre un virage mal géré à cause de la pluie et une voiture en face qui gérait aussi mal que nous, on a fini en plein accident. Je me suis réveillée à l'hôpital, absolument terrifiée, apprenant bien rapidement que j'avais été la plus blessée de nous deux. Visiblement, il y avait eu une histoire d'hémorragie, ou un truc de ce genre. On m'avait opérée et tout allait bien. Mais leur façon de me regarder... Je sentais qu'y avait un truc de plus, un truc qui me plairait pas. On m'a parlé d'examens supplémentaires sans m'expliquer quoique ce soit, me traînant de scanner en scanner, en passant par des radios et d'autres trucs de ce genre, mais toujours sans me dire quoique ce soit. J'étais terrifiée, terrorisée, appelez ça comme vous voulez. Puis d'un coup, un autre médecin est venu me voir et, à ses yeux, j'ai compris. Je ne peux pas prétendre avoir tout compris, mais j'ai compris que c'était grave. Le verdict était terrifiant. J'avais un cancer, probablement démarré au niveau du col de l'utérus, qui avait déjà gagné les ovaires et qui risquait de progresser très rapidement. Pas de remèdes en tête, une simple opération, un espoir que ça soit un bon début : une hystérectomie totale. Moralement, je n'ai jamais autant souffert que le jour on m'a dit ça. En plus de m'apprendre que j'avais un cancer, je réalisais que je n'aurais jamais d'enfant, ou à minima que je n'en porterai pas. Mais j'ai accepté, ce n'est pas comme si j'avais vraiment le choix à vrai dire. Mais après cette opération, les médecins étaient déjà plus optimistes. Il faudrait de la chimio, ou peut-être des rayons, mais on s'en sortirait. Et c'est la chimio, au final, qui m'a vraiment donné une chance. A la fin de l'année 2007, j'apprenais que j'étais en rémission. Ce jour-là, je décidais aussi que plus jamais je ne perdrais de temps, que je ferai en sorte d'être heureuse, que je ferai en sorte de ne pas avoir à regretter de ne pas avoir fait quelque chose qui me plaisait.

2008 - 2015 (25 à 32 ans) - Et c'est pour ça que dès la rentrée de l'automne 2008, j'ai fini à la fac. Mon collègue, celui qui était au volant au moment de l'accident, a financé une partie de mes frais de scolarité, le reste a été financé par moi, évidemment, mais aussi par une cagnotte qui a été ouverte par certains de mes collègues. D'abord, j'ai fait une licence en archéologie et, assez franchement, c'était aussi bien que ce que j'avais toujours espéré. J'ai tout donné en cours, vraiment tout. J'ai fini seconde de ma promotion et surtout, j'étais enfin heureuse. La licence a été suivie par un master, lui-même presque suivi par un doctorat. J'ai hésité pour ce dernier, j'ai vraiment hésité longtemps, mais j'ai fini par me résoudre à m'arrêter là. Je n'en avais pas besoin, de ce doctorat et surtout, le parc national me manquait, genre il me manquait vraiment. Alors j'y suis retournée, cette fois en tant qu'archéologue. A ce stade-là, c'était plus qu'un rêve qui se réalisait, d'autant plus que ma santé était au beau fixe. Si ma santé mentale a nécessité une certaine quantité de séances avec un psychologue, ma santé physique était stable. Aucune récidive à l'horizon, je m'en sortais très bien. Evidemment, j'avais quand même des rendez-vous très fréquents, mais plus le temps passait, plus j'apprenais à un peu moins stresser qu'au rendez-vous d'avant, apprenant à oser être rassurée quant au fait que peut-être, juste peut-être, ma santé continuerait de rester au beau fixe.

2016 - Aujourd'hui (34 à 40 ans) La vie d'adulte, la vraie, bordel qu'elle me plaît. Je fais ce que j'aime au travail, je me retrouve en charge de bien plus de projets que ce que j'aurais pu imaginer. Je me rapproche d'autant plus de ma soeur et de mon frère, le fait que nous soyons tous pleinement à l'âge adulte nous permettant de nous donner une chance que nous n'avions pas par le passé. Apparemment, mes parents savent pour mon cancer, mais ne m'ont jamais contactée. Ca m'a déçue, ça m'a blessée, mais j'ai rapidement fait en sorte de tourner la page, je n'ai plus le temps pour ce genre de conneries. En 2018, on m'a trouvé une récidive. J'ai enchaîné les rayons puis la chimio et d'un coup, je me retrouvais sur la case de la rémission. Ca me suffisait, je savais que je ne pouvais pas me permettre d'en demander plus. Mais depuis 6 ans, tout va bien. Mon travail est au beau fixe, ma santé l'est aussi. Et bordel, surtout, je suis carrément heureuse.


pseudo, prénom : Mag', Magali pronoms : Elle (she/her) pays : France type de personnage : Inventé, tout droit sorti de ma petite caboche animal préféré : le chat, le chat, toujours le chat chanson du moment : Absolument aucune idée. comment nous as-tu connus ? à ce stade-là, c'est plus chez moi qu'autre chose le mot de la fin : Canard.
Christy Cooper
where do we go now ?
Christy Cooper
Pseudo : Alexistwister (il)
Faceclaim : Michelle Williams (lux aeterna)
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Âge : 43 ans
Statut civil : veuve et mère de trois enfants: un fils et deux filles
Métier : Pédiatre de formation, réorientée dans le domaine de la chirurgie cardio-vasculaire
Habitation : à venir
Triggers : à discuter!
Warnings : sexisme - anxiété - père absent - troubles alimentaires - intimidation à l'école - décès
Rp : Je suis habituée en français mais si vous voulez en anglais, vous pouvez le faire mais traduisez les répliques s'il vous plaît!

Je suis disponible pour les rp, venez m'en proposer en privé, merci

Messages : 247
Rebienvenue chez toi!
Eli Adler
where do we go now ?
Eli Adler
Carnet de bord : -
Pseudo : Valhalla (peu importe le pronom)
Faceclaim : Ronen Rubinstein (avatar par Mag)
Multicomptes : Gabriel Medina, Atticus Kane, Cecilio Mendez & Hazel Treadway
Présence : Présent.e
(alessia) Words don’t cover up actions Sogs1GuV_o

Âge : 32 ans
Statut civil : Célibataire
Métier : Garde Forestier
Habitation : Acadia National Park
Warnings : je peux tous les aborder tant qu'on peut mettre un holà si ça dégénère.
Messages : 187
Rebienvenue évidemment !

Bon t'as déjà les clefs de la baraque et c'est nous qu'on habite chez toi mais on t'accueil avec grand plaisir quand même t'as vu *PAN*

Bon courage pour ta fiche avec cette petite ! 0oaMIwQ9

__________________________________
Je cherche en vain dans le puit de tes silences
Une réponse à mes envies passagères
Une nuit, une seule aura suffi
Pour que mon corps sache qu'il est en vie
Désormais il est tout à toi
Prête-moi le tiens encore une fois
2854093383
C'est parce que pour ta peau
Je donnerais mon âme
À la chaleur de tes mots
Vois mon cœur qui s'enflamme
Invité
Invité
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Re bienvenue parmi nous avec ce personnage qui envoie du pâté

Puis Stefania quoi gaaah
Alessia Antonelli
membre de la dream team
Alessia Antonelli
Pseudo : Mag'
Faceclaim : Stefania Spampinato (wenever-saynever)
Multicomptes : Aaron Strand, Luis Reyes, Tsuneo Montgomery, Samuel Almeida
Présence : Présent.e
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Âge : J'ai passé le cap des 40 ans il y a plusieurs mois déjà, je suis maintenant bien plus proche de mes 41 bougies.
Statut civil : Célibataire, sans grande surprise. Quelques relations par ci par là, mais aucune n'a vraiment duré assez longtemps pour que je puisse me projeter. C'est probablement pas si mal.
Métier : Archéologue au parc national d'Acadia, je suis en charge du maintien du patrimoire archéologique et culturel du coin, ce qui est pas toujours si simple, à cause de certains touristes.
Habitation : Une petite maison dans le coin d'Otter Creek, un peu isolée des autres sans pour autant trop l'être non plus. Il fallait que je reste pas très loin de la ville, de toute manière, considérant que je refuse toujours de passer le permis. Du coup, je fais tout à vélo, oui oui, vraiment.
Triggers : Je n'en ai pas vraiment, mais il vaut mieux en discuter ensemble !
Warnings : Homophobie, adolescente mise dehors par ses parents, accident de voiture, infertilité, mention de pauvreté, maladie/cancer
Messages : 187
Merci à vous 3JT6LgZp

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Never lose hope
Alessia Antonelli ☽ Life is about accepting the challenges along the way, choosing to keep moving forward, and savoring the journey
Invité
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Bienvenue à toi parmi nous !
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Cette femme est une battante, une force de la nature ! Je sens qu'elle va accomplir de grandes choses à Bar Harbor. Le patrimoine est entre de bonnes mains avec elle  love

Bravo, tu es officiellement validé.e !

Tu fais maintenant partie du groupe Million Reasons. Rassures toi, le plus gros est fait, mais voici quelques petits liens qui pourraient te paraître importants. N'hésites pas à aller publier ton carnet de bord et à aller voir celui de tes camarades, ça pourra t'aider à intégrer ton petit personnage. D'ailleurs, tu peux consulter le faceclaim du forum où sont répertoriés tous les habitants de Bar Harbor. Il existe également d'autres catégories pouvant t'intéresser : tu peux, dès que tu le souhaiteras, mettre en ligne tes scénarios/pré-liens, ainsi que les pages Instagram et Tinder de tes personnages.

Niveau IRL, sache qu'un Discord existe pour le forum ! Tu y retrouveras de tout : des recherches de liens, de rps, du flood... N'hésites pas à nous rejoindre si tu le souhaites !

Maintenant, tu devrais avoir tout en main pour profiter de l'aventure mais, s'il y a besoin de quoique ce soit, n'hésites pas à contacter l'équipe administrative par mp ou par le biais de ce sujet !
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