(tsuneo) do i have what it takes ?
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Tsuneo Montgomery
membre de la dream team
Fiche de présentation : https://viewsbetweenvillages.forumactif.com/t502-tsuneo-do-i-have-what-it-takes
Carnet de bord : https://viewsbetweenvillages.forumactif.com/t541-tsuneo-never-feel-guilty-for-starting-again
Pseudo : Mag'
Faceclaim : Harry Shum Jr (mag-creations)
Multicomptes : A. Strand, L. Vera, S. Almeida, A. Antonelli
Présence : Présent.e
Âge : 39 ans (14/11/1984)
Statut civil : Veuf, les années de nos souvenirs ensemble sont gravés en moi et ne disparaîtront jamais, comme un tatouage réalisé au fond de mon âme. Certaines personnes parlent de tourner la page, mais même si je voulais le faire, je ne saurais pas comment m'y prendre.
Métier : Chef adjoint des pompiers. Je n'aurais absolument jamais cru en arriver là quand j'ai décidé de devenir chirurgien, mais abandonner cette formation a été le meilleur choix que j'aurais pu faire.
Habitation : Une petite maison au niveau d'Otter Creek. Je n'aurais jamais pensé pouvoir vivre dans un tel quartier, mais apparemment j'ai eu de la chance.
Triggers : Viol, il peut être discuté mais pas en détail
Warnings : Mort, orphelinat, perte d'un mari, underco
Rp : Français+anglais, 300+ mots, première personne
Dialogue : #339966
En cours : 4/5
Arthur#1 - Ophelia#1 - Robin#1 - Pompiers
Dialogue : #339966
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Je suis du genre à aimer faire la fête, aussi. C’est une partie de moi qui avait un peu disparu pendant le mariage -pas tant par obligation, c’était juste arrivé parfaitement normalement-, mais j’ai récemment recommencé à sortir. Je suis pas nécessairement du genre à y aller dans l’objectif de plus marcher droit ou rien, mais j’adore faire la fête, surtout s’il est question de danser, une passion que j’ai toujours eue, mais jamais au point d’en faire un métier ou ne serait-ce qu’une ambition. Non, c’est un hobby, et c’est parfaitement suffisant. Je suis du genre à m’attacher très facilement aussi, peut-être même trop. Pas du tout au niveau romantique, ça c’est une toute autre histoire, mais au niveau amical. Typiquement, j’ai tendance à considérer les gens de la caserne comme une deuxième famille, surtout vu le temps que je passe avec eux. Mais même en dehors de ça, je m’attache vite, et je donne vite ma confiance. Alors oui, on m’a déjà montré ou dit que je ne devrais pas, mais ça ne m’empêche pas de le faire. Et avec cette attache vient aussi une forme de générosité. Je suis prêt à tout pour les gens à qui je tiens, genre vraiment tout, et autant dire que j’ai encore plus le sang chaud quand ça les concerne. Et pour ma famille et bien… Oh bah disons que c’est pire. Je suis l’aîné de la famille, ce qui m’a vite donné l’impression que je devais les protéger, même si personne ne me l’a demandé et que mes parents faisaient déjà un excellent travail par eux-mêmes. Alors automatiquement, j’ai longtemps été du genre à devenir oppressant, ce que j’ai essayé de gérer par la suite, un peu comme mon comportement au boulot par exemple. Mais ouais, en gros, je crois que je serai capable de tuer pour eux, très littéralement, même si eux ne me laisseraient absolument pas le faire. Et mes parents et bien… J’ai la sensation de tout leur devoir, genre tout. Du coup j’essaye de faire tout ce que je peux pour les aider, même quand ils n’en ont pas besoin
La ville d’Osaka au Japon, c’est elle qui m’a vu naître. J’imagine bien qu’ils désiraient m’avoir et m’éduquer, considérant que l’abandon n’est absolument pas la raison pour laquelle j’ai fini à l’orphelinat. J’aimerai pouvoir parler de mon enfance avec eux, mais j’étais bien trop jeune pour avoir une chance de m’en rappeler. Alors je vais dire autre chose. J’ai le nom qu’ils m’ont donné, Tsuneo, et je ressemble énormément à ma mère, même si je suis apparemment bien plus grand qu’elle et, par la même occasion, aussi grand que mon père. Ce que je peux dire, c’est que mon nom de famille était Kinushita avant mon adoption. Je peux dire que je l’ai porté pendant deux ans, avant que mon monde ne s’effondre et que ma vie change drastiquement. Les prochains détails, je les appris bien plus tard, alors que j’avais 25 ans et que je me sentais enfin prêt à en savoir plus sur les raisons pour lesquelles j’avais fini à l’orphelinat. A vrai dire, cette histoire ne tient qu’en un mot : meurtre.
L’enquête a apparemment servi à quelque chose, le coupable ayant fini derrière les barreaux pour ce qu’il avait fait. De ce que j’avais entendu -ou plutôt lu dans les courriers officiels-, c’était un règlement de comptes qui avait mal tourné. Deux personnes se battaient dans la rue, l’un d’entre eux a tapé plus fort que prévu,l’autre a fini assommé. Le coupable l’a cru mort, il a croisé le regard de mes parents et… Ouais, la suite est ce qu’elle est. Il était terrifié à l’idée qu’ils parlent alors qu’au final, c’est le gars assommé qui l’a fait. Donc au final, c’est comme si mes parents étaient morts pour rien, information que je déteste, même si je ne peux rien y faire. Alors évidemment, ça m’a permis de connaître ma famille actuelle, mais à quel prix ? La réponse est simple : un prix bien trop cher à payer.
La famille Montgomery, ma famille. Mes parents n’avaient jamais réussi à avoir d’enfants et, après de très nombreux rendez-vous chez plusieurs médecins, le verdict était tombé, ce n’est pas tant qu’ils ne pourraient pas avoir d’enfants, c’est plutôt que les chances que cela fonctionne pour eux était faible, assez faible pour que les médecins leurs proposent des missions de secours. Ils avaient directement décidé d’adopter et, pour ça, ils ont décidé de partir au Japon. Ce n’était pas une question de pouvoir avoir un enfant « exotique », c’était simplement la volonté d’aider un enfant non américain, j’ai jamais trop compris mais bon, je n’ai pas à me plaindre. Mais en tout cas, c’est comme ça qu’ils sont tombés sur moi, un petit garçon d’à peine quatre ans et demi qui n’avait pas encore été adopté malgré tout le temps qui était passé. Les crises de larmes étaient trop fréquentes, tout comme les crises d’angoisse, et les couples venant adopter étaient au courant et, apparemment, préféraient ne pas avoir à gérer ça si le choix leur était proposé.
Mais mes parents, eux, n’en avaient absolument rien eu à faire. Le coup de foudre avait été direct, ils me le répètent encore aujourd’hui. Ils ont directement demandé aux gérants de l’orphelinat qui j’étais, quelle était mon histoire, si d’autres couples m’avaient déjà repéré et, quelques semaines plus tard, je découvrais l’Amérique, et plus précisément la ville de Los Angeles. Mes parents avaient tout fait pour que j’ai ma place là-bas, m’apprenant l’anglais alors que je ne parlais que japonais -bon, parler est peut-être excessif, mais vous avez saisi l’idée-. Au final, ils avaient fait en sorte que j’ai une chance que je puisse rester proche de mes origines, en décidant de ne pas me donner un nom américain, tout comme en décidant de faire en sorte que je puisse continuer d’apprendre le japonais en même temps que l’anglais. Clairement, encore aujourd’hui, j’estime leur être redevable, je sais parfaitement que j’ai eu beaucoup de chance en tombant sur eux.
Et je n’ai pas été le seul. Quelques années après moi, un autre enfant était adopté, une petite fille. Dès que je l’avais vue, j’avais eu l’ambition claire de pouvoir l’aider, de pouvoir la protéger, de pouvoir.. Ouais, d’être son grand-frère, avec ou sans les liens sanguins. On avait beau ne pas avoir le même sang, j’estimais quand même qu’elle était ma sœur, tout comme j’estimais que mes parents adoptifs étaient mes parents, un point c’est tout. Evidemment, ce n’est pas pour autant que, une fois parfaitement conscient de ce que signifiait l’adoption, j’avais cherché à me rapprocher de mes origines et à en apprendre plus sur ma famille natale, mais pour moi ça ne changeait rien au fait que ma famille, c’était ma famille adoptive. C’était eux qui m’avaient vu grandir, eux qui m’avaient éduqué, eux qui m’avaient donné tout ce qu’ils pouvaient me donner tout en faisant en sorte que je fasse attention aux valeurs qu’ils considéraient importantes. Et ça, ça a continué après l’arrivée du petit dernier, le seul enfant biologique de nos parents, mais qui n’a jamais été traité différemment de nous. Je pense que c’est aussi à ce moment-là, que j’ai d’autant plus eu confirmation que non, la famille n’avait absolument rien à voir avec les liens du sang.
Bon, disons les choses. A l’adolescence, j’ai commencé à être frustré, à m’énerver facilement, à avoir besoin de me défouler et surtout, à ne pas du tout me sentir à ma place. Autant je me sentais à ma place dans ma famille, mais autant je ne me sentais pas du tout à ma place en dehors de celle-ci. Alors j’ai commencé à faire du sport, à danser -ce qui est vite devenu une passion- et à faire de la boxe, c’était le seul moyen de réellement me contenir. Puis il y avait eu un autre. A l’école, je m’en sortais toujours bien, genre vraiment bien, et j’adorais les sciences. Alors, après avoir longuement réfléchi à tout ça, j’ai décidé de partir faire médecine. Je suis rentré à la fac de médecine de Los Angeles alors que j’avais tout juste 18 ans et, pour être parfaitement honnête, j’ai eu un gros coup de coeur. J’avais beau avoir beaucoup moins de temps libre et, par conséquent, beaucoup moins d’opportunités pour me défouler, j’en ressentais moins le besoin.
Et d’un coup, la fac de médecine était terminée, et c’était l’heure de commencer ma résidence. Mon objectif : devenir chirurgien. J’adorais ce que je faisais, mais disons les choses, j’avais la sensation qu’il me manquait quelque chose et ça devenait de plus en plus frustrant. Un peu le genre de démangeaison que tu n’arrives pas à atteindre, tu sais ? Bah voilà, ça. Et la vérité m’a sauté en plein visage alors que, en rentrant chez moi à pied, j’étais tombé sur un camion de pompier et sur l’incendie qui allait avec. En voyant ces hommes et ces femmes foncer dans l’incendie sans la moindre hésitation, j’avais compris. Evidemment, être chirurgien me permettrait de sauver des vies mais.. Ouais, le fait d’être pompier avait quelque chose de plus, ce quelque chose dont j’avais désespérément besoin. Alors, après une bien courte réflexion, j’avais tout plaqué et j’avais rejoint l’académie.
Le coup de foudre, deux fois, voilà ce que ça a été. Tout d’abord, pour l’académie et pour le métier de pompier. Au cas où j’aurais pu en douter -ce qui n’avait pas été le cas-, l’évidence était là, j’en ferai ma vie si on me laissait faire. Et le deuxième.. Pour ce jeune homme à peine plus jeune que moi qui s’appelait Jackson. Dire que le courant est passé entre nous ne serait pas suffisant, parce que c’était bien plus que ça. Tous les deux, c’était une évidence. On s’entraînait ensemble, on passait tout notre temps ensemble, même en dehors de l’académie, et pourtant aucun d’entre nous n’osait faire le premier pas. J’étais déjà out à l’époque, il ne l’était pas. J’étais au courant de son homosexualité, il m’en avait longuement parlé, et dire que ça ne m’avait pas réchauffé le coeur serait un mensonge mais.. Ouais, je n’ai rien fait. Je ne voulais pas qu’il ait l’impression que je lui force la main, que je lui donne des raisons supplémentaires de se torturer avec son coming-out, jusqu’au jour où l’académie s’est terminée.
Tous les deux sélectionnés, admis, diplômés, appelez ça comme vous voulez et, surtout, tous les deux embauchés par la même caserne. Deux probies pour le prix d’un, c’est du genre carrément rare, et pourtant ça nous était arrivé. Apparemment que c’était les formateurs qui avait fait passer le message aux casernes : on était déjà bons par nous-mêmes, mais ensemble on était encore plus forts. Quand on avait appris qu’on resterait ensemble même à la caserne, il m’avait embrassé, et dire que mon coeur s’était arrêté ne serait même pas suffisant pour décrire ce que j’avais ressenti à ce moment-là. Et on ne s’était plus jamais quittés, que ça soit à la caserne (la caserne 162), ou chez nous. On a décidé d’aménager ensemble très rapidement, trop rapidement aux yeux du monde, mais bon sang qu’est-ce qu’on s’en fichait. On était heureux, on était fous l’un de l’autre, et je n’avais pas eu besoin de bien longtemps pour le savoir et le comprendre : c’était lui, il était l’amour de ma vie.
Puis on s’était mariés. Ca faisait quoi, cinq ans qu’on était ensemble ? C’est moi qui ai fait ma demande. J’ai sorti le grand jeu, à tout préparer pendant des semaines avec l’aide de certains collègues, à vouloir m’assurer que oui, tout se passerait comme prévu. Les doutes étaient là, la peur qu’il dise non grandissait un peu plus chaque jour, mais rien n’était suffisant pour me faire reculer. Alors un jour, au niveau du café juste en face de l’académie, là où on passait tout notre temps quand on n’était encore qu’amis -quoique, est-ce qu’on a vraiment été qu’amis-, j’ai mis le genou à terre, et j’ai sorti un grand discours, discours qui se terminait par le basique et tant attendu « Will you marry me? » Et il avait dit oui. Et autant l’un que l’autre, nous n’avions jamais été aussi heureux que ce jour-là. Au final, le seul jour qui avait dépassé ce jour-là, c’était le jour de notre mariage, je ne l’échangerai contre rien au monde.
Travailler ensemble avait ses avantages et ses inconvénients. La peur pour l’autre était toujours là, on ne s’en débarrassait jamais, mais elle nous rendait aussi plus forts. Jusqu’à ce jour-là, le 13 Juin 2021, le pire jour de ma vie, sans la moindre hésitation. L’incendie avait gagné tout le bâtiment, d’autres équipes de la ville nous venaient en aide, et nous étions déjà à l’intérieur, sous les ordres de notre chef. Jake et moi étions partis dans la zone Est du bâtiment, à essayer de stopper les flammes et à vérifier que les appartements étaient vides. Ca se passait à peu près, jusqu’au drame. Un bout de plafond qui s’effondre et qui entraîne un petit bout de mur avec lui. Un hurlement suffisant pour m’arracher le cœur et me glacer les tripes, une vision qui accompagne encore mes pires cauchemars. J’avais voulu le libérer de ces foutus bouts d’édifice, bon sang que je l’avais voulu, mais il m’en avait empêché. On le savait tous les deux, je ne pourrais rien faire tout seul, personne ne pouvait atteindre la zone de l’effondrement à l’heure actuelle, et lui n’était pas en état de m’aider. Alors j’avais fait la seule chose que je pouvais encore avoir à faire, ce qu’il aurait lui aussi fait si les rôles avaient été inversés, peu importe à quel point c’était de la torture : je l’avais accompagné.
Ma main dans la sienne, les sanglots qui continuent de s’accumuler dans ma gorge sans que j’ose les laisser sortir, un simple message dans la radio annonçant « Firefighter down. » suivi de notre localisation, puis plus rien, l’attente. Les flammes s’étaient calmées, nous étions étrangement en sécurité, ce qui est complètement aberrant considérant que l’on savait tous les deux que seulement l’un d’entre nous sortirait de là. Et c’est ce qui était arrivé. Je n’oublierai jamais la vision de ses yeux qui, malgré qu’ils soient restés ouverts, s’étaient éteints. Je n’oublierai jamais l’arrivée bien trop tardive de mes collègues, tout comme je n’oublierai jamais le moment où il avait été libéré des gravas, libération elle aussi bien trop tardive. C’est moi qui avait ramené son corps à l’extérieur, j’avais refusé la moindre aide, j’estimais que c’était mon rôle. Et de la même manière, j’avais demandé à l’équipe de me déposer chez ma belle-famille. Sonner à leur porte avait été une véritable torture, mais elle n’était rien face à la réaction de sa mère quand elle m’avait vu. Au lieu de son habituel grand sourire, l’incompréhension était de mise, jusqu’à ce qu’elle remarque mon état : j’étais encore dans ma tenue d’intervention, recouvert de suie, les traces de larmes plus qu’évidentes sur mon visage. Un simple regard vers le camion de pompier qui attendait garé dans la rue et elle s’était effondrée dans mes bras. Je ne saurais pas dire combien de temps on était restés là, mais ça avait été bien assez long pour que son mari arrive et, lui aussi, comprenne ce qu’il s’était passé. Ma belle-sœur, elle, était de l’autre côté du pays, on l’avait appelée plus tard. Le capitaine nous avait rejoint, ma belle-famille était montée dans le camion, et nous étions arrivés à la caserne. Je le savais parfaitement à ce moment-là : je n’y remettrai jamais les pieds, sauf pour les funérailles.
Et c’est ce que j’ai fait. Je suis resté aussi longtemps que possible avec ma famille et ma belle-famille, à essayer d’organiser tout ce qu’on pouvait du mieux possible, puis les funérailles avaient eues lieu. Les discours, le cercueil recouvert de ce foutu drapeau, cette cloche qui sonne, des sons qui resteront gravés en moi et dont je me séparerai jamais. J’avais posé ma démission ce jour-là, mais tout le monde avait compris dès le jour de la mort de Jake que son départ serait accompagné du mien, même si le mien ne nécessitait pas de préparations funéraires. Et pourtant, c’était comme tel, parce que j’avais l’impression d’être mort à l’intérieur. Je ne le savais pas encore à ce moment-là, mais c’était à cet exact instant, quand la lumière avait quitté les yeux de Jake, que ma façon de gérer mon boulot avait complètement changée.
Bar Harbor, dans le Maine, voilà ma destination. En plus d’avoir quitté la caserne, j’ai quitté la ville, non sans en avoir parlé à de très nombreuses reprises avec ma famille et ma belle-famille. La sensation de les abandonner était là, évidemment, mais c’était ce dont j’avais besoin et ça, tout le monde le savait. Alors j’étais parti. J’avais traversé le pays pour me retrouver sur la côte Est, là où j’espérais pouvoir reprendre un semblant de vie. La seule chose que je n’avais pas pu laissée derrière moi, c’était mon alliance. J’en avais besoin, je ne pouvais pas ne pas la porter. Alors je l’avais gardé. Qu’est-ce que je risquais ? Que tout le monde me voit comme un homme marié ? C’est ce que j’étais, c’est ce que je resterai, je n’accepterai pas le terme « veuf » de si tôt.
J’ai pris ma place à la caserne et j’ai eu l’impression de revivre, mais pas suffisamment. Pendant mes premières interventions, je ne pouvais m’empêcher de « chercher » Jake, les habitudes ne se perdent pas si facilement après tout. Mais avec cette arrivée dans cette nouvelle ville était aussi arrivé un nouveau trait de caractère. Mes côtés tête brûlée et colérique avaient toujours été naturellement calmés par la présence de Jake, mais là ? Les interventions n’étaient pas toujours facile, je n’étais pas toujours d’accord avec le lieutenant et ses choix, et tout ça ne faisait que me ramener à Jake. Je m’étais dit que l’on ne devrait pas rentrer dans ce bâtiment, que ce n’était pas une bonne idée, mais je n’avais pas écouté mon instinct. Si je l’avais écouté, je serais toujours à Los Angeles, et ce n’était pas le cas. Alors, même si je respectais les ordres, je n’hésitais pas à donner mon avis.
Jusqu’au jour où ça avait été trop. Il y a à peine deux mois, un membre de la caserne était mort. C’était mon premier décès depuis celui de Jake, le fait que Dash ait été gagné par les flammes il y a quelques années ayant déjà été plus que difficile à gérer. Mais ce décès ? J’étais entré dans une spirale infernale. Je sais que je m’étais énervé, évidemment que je m’étais énervé, je voyais Jake partout où j’allais, un rappel brutal pour cette réalité à laquelle j’avais essayé d’échapper. C’est ce jour-là que je me suis ouvert la première fois quant à mon passé auprès de quelqu’un de la caserne, ou même quelqu’un de la ville à vrai dire : Dash, mon lieutenant. On devait s’expliquer et.. C’était arrivé. Les mots m’avaient échappés, directement accompagnés de larmes, de sanglots et surtout, d’une douleur que je ne pensais même pas humaine. J’avais demandé des jours off, j’avais besoin de retourner à Los Angeles, j’avais besoin de retourner voir ma famille, j’avais besoin de retourner le voir, même si ce n’était que par le biais d’une pierre tombale. Alors je l’avais fait. Ca avait difficile et libérateur à la fois. Puis j’étais retourné à Bar Harbor, et j’avais repris ma vie telle qu’elle était là-bas, à la différence que j’essayais de me contrôler un peu plus, mais ce n’était clairement pas toujours un succès.
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t canon... :meme9:
(parlons de la chemise fluide d'harry my god this is the death of me :anigif1:1: )
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rebienvenue. :85617352:
Tsuneo Montgomery
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@Candice Moseley Nan mais Harry cette BEAUTE. Et oui vraiment sur cette photo, je meurs autant que toi, en faire un avatar était tout autant un plaisir qu'une torture :azn8:
@Clarence Moseley Si tu veux, y a déjà une suite :1432108152:
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Plus sérieusement, rebienvenue à la casa
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:barbie4: :barbie4: :barbie4:
SEXY FIREMAN !!!
(peut-être abi elle va foutre le feu au FC juste pour voir les beaux pompiers débarquer hm hum)
re-bienvenue et faudra qu'on discute lien du coup !!!!
The Mayor
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mais omg, harry, quel choix de dingue !!
rebienvenue chez toi
Tsuneo Montgomery
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@Dash Willers J'imagine qu'elle peut toujours essayer? :986011413:
@Nera Bentham Oui, HARRY, je suis tellement contente de pouvoir le jouer
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I have a wonderful shelter, which is my family.
Tsuneo Montgomery ☽ Not flesh of my flesh, nor bone of my bone. But still miraculously my own. Never forget for a single minute, you didn’t grow under my heart but in it.
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:anigif14: :anigif1:3: :anigif31: :feels:
Un hurlement suffisant pour m’arracher le cœur et me glacer les tripes, une vision qui accompagne encore mes pires cauchemars. J’avais voulu le libérer de ces foutus bouts d’édifice, bon sang que je l’avais voulu, mais il m’en avait empêché. On le savait tous les deux, je ne pourrais rien faire tout seul, personne ne pouvait atteindre la zone de l’effondrement à l’heure actuelle, et lui n’était pas en état de m’aider. Alors j’avais fait la seule chose que je pouvais encore avoir à faire, ce qu’il aurait lui aussi fait si les rôles avaient été inversés, peu importe à quel point c’était de la torture : je l’avais accompagné.
:667128: :667128: :667128: :667128:
putain je l'aime tellement !
cette fiche, mon coeur. :667128: :667128:
je te valide avec tellement de plaisir.
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