Accueil
Calendrier
Dernières images
FAQ
Rechercher
Membres
Groupes
S'enregistrer
Connexion
Luis Vera
membre de la dream team
Fiche de présentation : https://viewsbetweenvillages.forumactif.com/t731-luis-vera-all-worries-are-less-with-wine
Carnet de bord : https://viewsbetweenvillages.forumactif.com/t768-luis-you-couldnt-handle-me-even-if-i-came-with-instructions
Pseudo : Mag'
Faceclaim : Tyler Posey (noxeternam)
Multicomptes : A. Strand, T. Montgomery, A. Antonelli, S. Almeida
Présence : Présent.e
Âge : 27 ans
Statut civil : Célibataire, je suis pas du genre à vouloir me poser, on verra bien si ça doit arriver un jour
Métier : Chef du restaurant Harmony Heights, lié à l'hôtel voisin, hôtel du même nom
Habitation : Un petit appartement dans Somesville
Triggers : A discuter entre nous !
Warnings : alcool, mort parentale, accident de voiture, dépression, problèmes médicaux relatifs à la grossesse
Rp : français+anglais, 300+ mots, première personne
Dialogue : #0066ff
En cours: 3/4
Angela#1 - Aurora#1 - Saphia#1
En attente :
Terminés :
Dialogue : #0066ff
En cours: 3/4
Angela#1 - Aurora#1 - Saphia#1
En attente :
Terminés :
Messages : 209
Alyha & Luis
getting to know each other
Les services s’enchaînaient et se ressembler mais, clairement, c’était une vraie partie de plaisir. Cela fait maintenant un peu plus d’un an que je suis à Bar Harbor, mais aussi à la tête du Harmony Heights et, clairement, jamais je n’aurais pensé pouvoir attendre ce stade-là dans ma vie. Pour la première fois, elle était réellement stabilisée et surtout, elle me rendait vraiment heureux. Ce n’est pas tant que je n’étais pas heureux quand je vivais en France, mais disons que c’était différent. Je vivais encore avec l’ombre de mon passé sur mes épaules à l’époque où je vivais encore là bas alors que maintenant, j’avais la sensation d’avoir ma propre vie, ce qui était un luxe que j’appréciais fortement. En bref, depuis que j’étais arrivé à Bar Harbor, j’étais heureux, même si mon passé restait une partie de moi et, plus le temps passait, plus cette joie se développait. J’avais réellement la sensation de m’être fait une place ici, et pas seulement au travail. C’est vrai que j’étais venu pour le travail et je n’avais pas non plus osé espérer réellement me trouver une forme de vie ici et pourtant, je l’avais fait, et bordel que ça me rendait heureux.
En ce moment, je n’ai pas besoin de rester tard après les services pour préparer ceux du lendemain mais, pour autant, il y avait certains soirs où je profitais que les cuisines soient désertes pour tester certaines recettes que j’essayais encore de mettre au point. C’était ce que je comptais faire ce soir, par exemple mais, avant de m’y mettre, j’avais besoin de me changer. Un petit accident en cuisine avait fait que ma tenue avait reçu une bonne quantité de sauce et, si je voulais avoir une chance qu’elle soit lavée rapidement, il valait mieux que je la mette dans le linge sale des cuisines le plus rapidement possible. A peine le service fini et les cuisines rangées, j’étais parti me changer, prenant ma tenue de rechange, saluant mes collègues retardataires alors que je retournais vers les cuisines. Une fois sur place, j’étais allé au niveau des plans de travail principaux, me penchant pour récupérer mon set de couteaux qui avait déjà été rangés dans un des placards de la cuisine. A peine je les avais posés sur la table, j’étais parti en direction du garde-manger, prenant les ingrédients dont j’aurais besoin avant de retourner en cuisine. Ceci dit, une fois sur place, j’avais failli sursauter en réalisant que je n’étais pas seul. Au premier coup d’œil, je n’avais pas reconnu la personne en question, ou en tout cas pas au point de pouvoir remettre un nom sur son visage. Elle n’était pas dans l’équipe depuis longtemps, elle était même la dernière personne qui avait été embauchée au sein des cuisines. La seule personne présente depuis moins longtemps qu’elle travaillait en salle, à la réception du restaurant. C’est au moment où je me rapproche d’elle que son nom me revient enfin : Alyha. Je dois dire que je suis surpris de la voir ici ce soir. Ce n’est pas le premier soir de la semaine où je décide de rester faire des heures supplémentaires mais, par contre, c’est la première fois que je la vois faire de même. En même temps, il fallait dire que rares étaient les commis qui décidaient de rester après la fin des services, surtout quand les services en question étaient ceux du soir. Je lui adresse un sourire, prenant la parole alors que je pose les ingrédients sur le plan de travail où se trouvaient également mes couteaux, plus pour me libérer les mains que pour commencer à travailler. « Comment tu vas ce soir ? » On n’avait jamais eu trop le temps de discuter, tous les deux, en grande partie parce que le temps ne nous était jamais trop offert. On avait échangé quelques paroles par ci par là mais, dans l’ensemble, ça s’arrêtait là. Alors pourquoi ne pas profiter d’être en cuisine avec elle pour apprendre à la connaître et, surtout, m’assurer que tout se passait bien pour elle ? « Les services d’aujourd’hui se sont bien passés pour toi ? Tu arrives à te faire une bonne place dans l’équipe ? » Vu de l’extérieur, ça avait l’air d’être le cas, ce qui était déjà une bonne nouvelle, mais autant demander confirmation.
@Alyha Jäger
AVENGEDINCHAINS
Les services s’enchaînaient et se ressembler mais, clairement, c’était une vraie partie de plaisir. Cela fait maintenant un peu plus d’un an que je suis à Bar Harbor, mais aussi à la tête du Harmony Heights et, clairement, jamais je n’aurais pensé pouvoir attendre ce stade-là dans ma vie. Pour la première fois, elle était réellement stabilisée et surtout, elle me rendait vraiment heureux. Ce n’est pas tant que je n’étais pas heureux quand je vivais en France, mais disons que c’était différent. Je vivais encore avec l’ombre de mon passé sur mes épaules à l’époque où je vivais encore là bas alors que maintenant, j’avais la sensation d’avoir ma propre vie, ce qui était un luxe que j’appréciais fortement. En bref, depuis que j’étais arrivé à Bar Harbor, j’étais heureux, même si mon passé restait une partie de moi et, plus le temps passait, plus cette joie se développait. J’avais réellement la sensation de m’être fait une place ici, et pas seulement au travail. C’est vrai que j’étais venu pour le travail et je n’avais pas non plus osé espérer réellement me trouver une forme de vie ici et pourtant, je l’avais fait, et bordel que ça me rendait heureux. En ce moment, je n’ai pas besoin de rester tard après les services pour préparer ceux du lendemain mais, pour autant, il y avait certains soirs où je profitais que les cuisines soient désertes pour tester certaines recettes que j’essayais encore de mettre au point. C’était ce que je comptais faire ce soir, par exemple mais, avant de m’y mettre, j’avais besoin de me changer. Un petit accident en cuisine avait fait que ma tenue avait reçu une bonne quantité de sauce et, si je voulais avoir une chance qu’elle soit lavée rapidement, il valait mieux que je la mette dans le linge sale des cuisines le plus rapidement possible. A peine le service fini et les cuisines rangées, j’étais parti me changer, prenant ma tenue de rechange, saluant mes collègues retardataires alors que je retournais vers les cuisines. Une fois sur place, j’étais allé au niveau des plans de travail principaux, me penchant pour récupérer mon set de couteaux qui avait déjà été rangés dans un des placards de la cuisine. A peine je les avais posés sur la table, j’étais parti en direction du garde-manger, prenant les ingrédients dont j’aurais besoin avant de retourner en cuisine. Ceci dit, une fois sur place, j’avais failli sursauter en réalisant que je n’étais pas seul. Au premier coup d’œil, je n’avais pas reconnu la personne en question, ou en tout cas pas au point de pouvoir remettre un nom sur son visage. Elle n’était pas dans l’équipe depuis longtemps, elle était même la dernière personne qui avait été embauchée au sein des cuisines. La seule personne présente depuis moins longtemps qu’elle travaillait en salle, à la réception du restaurant. C’est au moment où je me rapproche d’elle que son nom me revient enfin : Alyha. Je dois dire que je suis surpris de la voir ici ce soir. Ce n’est pas le premier soir de la semaine où je décide de rester faire des heures supplémentaires mais, par contre, c’est la première fois que je la vois faire de même. En même temps, il fallait dire que rares étaient les commis qui décidaient de rester après la fin des services, surtout quand les services en question étaient ceux du soir. Je lui adresse un sourire, prenant la parole alors que je pose les ingrédients sur le plan de travail où se trouvaient également mes couteaux, plus pour me libérer les mains que pour commencer à travailler. « Comment tu vas ce soir ? » On n’avait jamais eu trop le temps de discuter, tous les deux, en grande partie parce que le temps ne nous était jamais trop offert. On avait échangé quelques paroles par ci par là mais, dans l’ensemble, ça s’arrêtait là. Alors pourquoi ne pas profiter d’être en cuisine avec elle pour apprendre à la connaître et, surtout, m’assurer que tout se passait bien pour elle ? « Les services d’aujourd’hui se sont bien passés pour toi ? Tu arrives à te faire une bonne place dans l’équipe ? » Vu de l’extérieur, ça avait l’air d’être le cas, ce qui était déjà une bonne nouvelle, mais autant demander confirmation.
@Alyha Jäger
Alyha Jäger
where do we go now ?
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1337-lost-in-the-town-alyha-jager#13774
Pseudo : (elle) Alyha Jäger
Faceclaim : Taylor mosmen
Présence : Présent.e
Âge : 25 ans
Statut civil : célibataire
Métier : Comis en cuisine, pâtisserie / Aide ménagère
Habitation : Parfois a la scierie, parfois dans les bois, a l’ombre des grandes maisons par grand froid
Warnings : +
Messages : 52
La gourmandise, est l'Art d'utiliser la nourriture pour créer du bonheur
@Luis Vera @Alyha Jäger
Deux petites semaines, pas plus, pas moins. Voilà deux semaines que j’avais réussi à trouver ce job. Pourtant, j’ai l’impression d’avoir trouvé ma place. Si c’est ma première expérience en cuisine, j’ai toujours été passionné par se domaine. A l’époque je me contentais d’exercer au sein de sa cuisine dans sa maison. Ça faisait plusieurs mois que je ne m’étais pas remise derrière un fourneau quand j’ai appris que le restaurant recherchait un commis en pâtisserie. J’ai hésité, j’ai stressé, mais surtout j’ai espéré. Il faut croire que la roue a décidé de tourner, au moins pour cette fois. J’ai eu ma chance et j’ai tout donné. Le premier service aura été un véritable cauchemars. Autant je me donnais a fond pour faire mes preuve, autant mon estomac criait famine et m’avait torturé a chaque fois qu’une odeur agréable se portait jusqu’à mes narines. Il faut dire que la plus part de mes repas se constituaient de sandwich tout fait… Puis il y a eu le repas du personnel, et a l’inverse a cet instant j’osais a peine profiter de ce qui se trouvait dans mon assiette. J’avais perdu du temps a observer mes nouveaux collègues avaler leur repas avec appétit, comme si j’avais besoin de me rappeler comment je devais procédé. Chaque bouché avait provoqué en moi comme une injection de bonheur. Me confirmant instantanément pourquoi j’étais si heureuse a l’idée d’avoir intégrer cette brigade. Me rappelant aussi pourquoi j’aimais tant la cuisine sous toutes ses forme.
La cuisine c’est le partage. Le cuisinier partage son talent pour ravir ses clients, comme la maîtresse de maison le fait pour sa famille. C’est amener les familles a se retrouver, des amis a passer un bon moments. C’est faire fonctionner les 5 sens des invités, tout en les incitant ensuite a partager au travers d’une discussion. On fait goûter son voisin, on se questionne, on découvre, on s’interroge. La cuisine c’est aussi la découverte, la découverte des saveurs, la découverte des aliments, mais aussi des producteurs, de leur terroir. C’est comprendre pourquoi les aliments s’associent de cette manière et pas d’une autre. Comprendre que toutes les farines n’ont pas les même caractéristique de la même manière que deux variété de pomme s’utiliseront de manière totalement différentes. La cuisine c’est le mariage des sens, des couleurs, des saveurs. C’est un univers haut en couleur qui me passionne plus que de raison.
Depuis que j’ai commencé, c’est presque difficile pour moi le soir de quitter ces cuisines. Oui, évidement, je n’ai pas toujours envie de me retrouver dehors pour la nuit. Mais ce n’est pas ça qui me retient. L’euphorie d’un service, c’est grisant évidement et le changement radical d’énergie est perturbant. Comme si j’en avait pas encore fini , comme si j’en voulais encore plus. Alors après chaque service je traîne a la recherche de quelques bricoles que je pourrais terminer. Mais rien a faire la machine est bien huilée. Ce soir cependant une personne manquait a l’appel, les fond de tartelettes pour demain n’avaient pas pu être foncés, je m’étais donc proposé pour rester, prétextant qu’ils pourraient garder leur temps libre pour eux, que ça me dérangeait pas. En vérité j’étais enchantée de rester encore un moment. Un instant seule dans les cuisines je rêvais du jour où je pourrais réaliser mes propres créations. Un sourire se dessinait alors sur mes lèvres alors que je finissais de foncer les derniers fonds. Prenant soin de vérifier que la pâte ne soit pas griffé et que l’angle soit net.
Un sceau, une lavette, et je prends le temps de nettoyer mon plan de travail avec soin, l’inox reprenant son aspect luisant peu a peu. Laissant apparaître un reflet bien différent de celui que je pouvais croiser dans les vitres des bâtiment en général. Un reflet qui me plait bien d’avantage. Un dernier regard sur le coin pâtisserie de la cuisine pour vérifier que tout est parfait et je pars en direction des vestiaire. Sur ma route j’entends un bruit, quelqu’un qui revient en cuisine ? Ma curiosité me pousse a rester sur place en attendant de découvrir un visage. Me voila un peu perdue quand je fini par apercevoir le visage du chef. Je ne sais pas vraiment où me mettre a vrai dire. Il rompt alors un silence qui aurait pu devenir gênant.
«Je vais très bien merci. » Répondis-je en hochant poliment la tête. « Et vous chef ? » Je lui retourne poliment la question.
Face a lui je ne peux que constater la différence de nos parcours. Nous avons presque le même âge, pourtant il est chef de ce restaurant, il respire l’excellence dans son domaine. Alors que je m’adonne pour la toute première fois a cette passion a titre professionnel. Non, on a vraiment pas tous la même vie. Je ne suis pas du genre a m’accabler loin de là, non je me contente d’admirer le Chef Luis pour ce qu’il a construit. Je ne suis pas du genre jalouse, mais si je suis ici c’est que je veux croire en demain.
J’ai toujours été passionnée, et si jusqu’à présent je me suis contentée de cuisiner pour Sa famille dans Sa cuisine. Un de mes rares moments d’évasion parfois. En y repensant la cuisine était peut être la seule pièce de sa grande maison ou je me sentais chez moi… Aujourd’hui encore ça a été le cas, je me suis sentie comme un poisson dans l’eau, au point d’espérer pouvoir croire au début d’une nouvelle aventure haute en couleur.
« En toute honnêteté ? Je ne me suis jamais sentie aussi bien au travail. Attention je suis du genre a dire ce que je pense. L’équipe, la cuisine… J’aimerais avoir la prétention de dire que j’ai enfin trouvé ma place. »
Je parle avec le coeur, sans mentir. En plus d’admirer sa cuisine, je me sens aussi très reconnaissante. Malheureusement, peut de personne embauchent quelqu’un sans foyer fiscal. Comprenez ça fait désordre. Il m’a laissé ma chance et j’espère de pas lui faire regretter cette décision.
Mon regard curieux se porte sur son plan de travail, ces couteaux parfaitement aiguisés et le fil luisant des lames a la lumière des néons. J’étudie aussi discrètement les aliments qui se trouvent devant lui.
« Dites moi chef, je peux vous proposer mon aide ? »
Je tente ma chance au culot, car oui a cet instant je prendrais comme une chance l’idée de pouvoir aider le chef dans ses préparations. On souhaite tous exercé sa passion avec une personne qu’on considère excellent dans son domaine. Peut-être jouerais-je encore de chance ce soir.
« Je veux pas déranger, ni m’imposer. Disons juste que je suis pas contre un peu plus d’expérience. » Je termine par cette phrase, comme pour justifier ma proposition. Toujours peur de déranger, faut dire que je regard des gens dehors donne souvent l’impression d’être de trop… Je finirais peut être par perdre cette sale habitude quand ma vie sera plus stable.
La cuisine c’est le partage. Le cuisinier partage son talent pour ravir ses clients, comme la maîtresse de maison le fait pour sa famille. C’est amener les familles a se retrouver, des amis a passer un bon moments. C’est faire fonctionner les 5 sens des invités, tout en les incitant ensuite a partager au travers d’une discussion. On fait goûter son voisin, on se questionne, on découvre, on s’interroge. La cuisine c’est aussi la découverte, la découverte des saveurs, la découverte des aliments, mais aussi des producteurs, de leur terroir. C’est comprendre pourquoi les aliments s’associent de cette manière et pas d’une autre. Comprendre que toutes les farines n’ont pas les même caractéristique de la même manière que deux variété de pomme s’utiliseront de manière totalement différentes. La cuisine c’est le mariage des sens, des couleurs, des saveurs. C’est un univers haut en couleur qui me passionne plus que de raison.
Depuis que j’ai commencé, c’est presque difficile pour moi le soir de quitter ces cuisines. Oui, évidement, je n’ai pas toujours envie de me retrouver dehors pour la nuit. Mais ce n’est pas ça qui me retient. L’euphorie d’un service, c’est grisant évidement et le changement radical d’énergie est perturbant. Comme si j’en avait pas encore fini , comme si j’en voulais encore plus. Alors après chaque service je traîne a la recherche de quelques bricoles que je pourrais terminer. Mais rien a faire la machine est bien huilée. Ce soir cependant une personne manquait a l’appel, les fond de tartelettes pour demain n’avaient pas pu être foncés, je m’étais donc proposé pour rester, prétextant qu’ils pourraient garder leur temps libre pour eux, que ça me dérangeait pas. En vérité j’étais enchantée de rester encore un moment. Un instant seule dans les cuisines je rêvais du jour où je pourrais réaliser mes propres créations. Un sourire se dessinait alors sur mes lèvres alors que je finissais de foncer les derniers fonds. Prenant soin de vérifier que la pâte ne soit pas griffé et que l’angle soit net.
Un sceau, une lavette, et je prends le temps de nettoyer mon plan de travail avec soin, l’inox reprenant son aspect luisant peu a peu. Laissant apparaître un reflet bien différent de celui que je pouvais croiser dans les vitres des bâtiment en général. Un reflet qui me plait bien d’avantage. Un dernier regard sur le coin pâtisserie de la cuisine pour vérifier que tout est parfait et je pars en direction des vestiaire. Sur ma route j’entends un bruit, quelqu’un qui revient en cuisine ? Ma curiosité me pousse a rester sur place en attendant de découvrir un visage. Me voila un peu perdue quand je fini par apercevoir le visage du chef. Je ne sais pas vraiment où me mettre a vrai dire. Il rompt alors un silence qui aurait pu devenir gênant.
«Je vais très bien merci. » Répondis-je en hochant poliment la tête. « Et vous chef ? » Je lui retourne poliment la question.
Face a lui je ne peux que constater la différence de nos parcours. Nous avons presque le même âge, pourtant il est chef de ce restaurant, il respire l’excellence dans son domaine. Alors que je m’adonne pour la toute première fois a cette passion a titre professionnel. Non, on a vraiment pas tous la même vie. Je ne suis pas du genre a m’accabler loin de là, non je me contente d’admirer le Chef Luis pour ce qu’il a construit. Je ne suis pas du genre jalouse, mais si je suis ici c’est que je veux croire en demain.
J’ai toujours été passionnée, et si jusqu’à présent je me suis contentée de cuisiner pour Sa famille dans Sa cuisine. Un de mes rares moments d’évasion parfois. En y repensant la cuisine était peut être la seule pièce de sa grande maison ou je me sentais chez moi… Aujourd’hui encore ça a été le cas, je me suis sentie comme un poisson dans l’eau, au point d’espérer pouvoir croire au début d’une nouvelle aventure haute en couleur.
« En toute honnêteté ? Je ne me suis jamais sentie aussi bien au travail. Attention je suis du genre a dire ce que je pense. L’équipe, la cuisine… J’aimerais avoir la prétention de dire que j’ai enfin trouvé ma place. »
Je parle avec le coeur, sans mentir. En plus d’admirer sa cuisine, je me sens aussi très reconnaissante. Malheureusement, peut de personne embauchent quelqu’un sans foyer fiscal. Comprenez ça fait désordre. Il m’a laissé ma chance et j’espère de pas lui faire regretter cette décision.
Mon regard curieux se porte sur son plan de travail, ces couteaux parfaitement aiguisés et le fil luisant des lames a la lumière des néons. J’étudie aussi discrètement les aliments qui se trouvent devant lui.
« Dites moi chef, je peux vous proposer mon aide ? »
Je tente ma chance au culot, car oui a cet instant je prendrais comme une chance l’idée de pouvoir aider le chef dans ses préparations. On souhaite tous exercé sa passion avec une personne qu’on considère excellent dans son domaine. Peut-être jouerais-je encore de chance ce soir.
« Je veux pas déranger, ni m’imposer. Disons juste que je suis pas contre un peu plus d’expérience. » Je termine par cette phrase, comme pour justifier ma proposition. Toujours peur de déranger, faut dire que je regard des gens dehors donne souvent l’impression d’être de trop… Je finirais peut être par perdre cette sale habitude quand ma vie sera plus stable.
Luis Vera
membre de la dream team
Fiche de présentation : https://viewsbetweenvillages.forumactif.com/t731-luis-vera-all-worries-are-less-with-wine
Carnet de bord : https://viewsbetweenvillages.forumactif.com/t768-luis-you-couldnt-handle-me-even-if-i-came-with-instructions
Pseudo : Mag'
Faceclaim : Tyler Posey (noxeternam)
Multicomptes : A. Strand, T. Montgomery, A. Antonelli, S. Almeida
Présence : Présent.e
Âge : 27 ans
Statut civil : Célibataire, je suis pas du genre à vouloir me poser, on verra bien si ça doit arriver un jour
Métier : Chef du restaurant Harmony Heights, lié à l'hôtel voisin, hôtel du même nom
Habitation : Un petit appartement dans Somesville
Triggers : A discuter entre nous !
Warnings : alcool, mort parentale, accident de voiture, dépression, problèmes médicaux relatifs à la grossesse
Rp : français+anglais, 300+ mots, première personne
Dialogue : #0066ff
En cours: 3/4
Angela#1 - Aurora#1 - Saphia#1
En attente :
Terminés :
Dialogue : #0066ff
En cours: 3/4
Angela#1 - Aurora#1 - Saphia#1
En attente :
Terminés :
Messages : 209
Alyha & Luis
getting to know each other
Même si j’apprécie de voir tout le monde pendant les services, pouvoir les voir en dehors de ces derniers fait également plaisir. Généralement, dans ce cadre-là, la hiérarchie disparaît ou, à minima, se fait plus discrète, ce qui fait clairement plaisir. Ceci dit, considérant que c’est la première fois que je vois la jeune femme en dehors de nos heures traditionnelles de travail, elle semble encore considérer que je suis le chef de la brigade. Ce n’est pas nécessairement faux, pour ne pas dire que ça ne l’est pas du tout, mais disons qu’en dehors de nos heures de travail, je préfère largement qu’elle m’appelle autrement. « Appelles moi Luis, vraiment y a pas de problèmes. » Après évidemment, si elle ne souhaitait pas le faire, je ne pourrais pas la forcer, mais disons qu’au moins, ça valait le coup d’essayer. « Et oui, ça va très bien, merci. » En fin de service, je me sentais toujours vraiment bien. L’adrénaline du service redescendait et, généralement, les nouvelles idées pouvaient fuser, ou en tout cas s’approcher de le faire. Je pense que jusqu’à ce que je travaille dans le domaine de la cuisine, je n’avais pas vraiment considéré à quel point les gens avaient raison, quand ils disaient que quand on aime son travail, on ne travaille pas vraiment. La cuisine était réellement une passion, pour moi, et bordel que j’étais fier d’avoir réussi à faire en sorte d’en arriver là où j’en suis maintenant. Je ne pense pas facilement ce genre de choses mais, quand je mets un pied en cuisine, c’est tellement simple pour moi de le penser.
Quand elle me dit qu’elle ne s’est jamais sentie aussi bien au travail, un grand sourire s’étire sur mes lèvres. S’il avait toujours été important pour moi de faire les meilleurs repas possibles quand j’étais dans ces locaux, faire en sorte que mon équipe se sente bien était d’autant plus important pour moi. Je faisais partie de ceux qui étaient convaincus que toutes les émotions pouvaient se ressentir dans la cuisine. Par conséquent, si la brigade était bien dans sa peau et se sentait bien dans cette cuisine, alors ça se ressentirait dans les plats. Et, même sans ce genre de détails ou de croyance, il était évident que je préférais que tout se passe bien en cuisine. Tout n’était pas toujours facile, évidemment, la pression de certains services étant plus difficile à gérer pendant certaines journées plutôt que pendant d’autres, mais le principal était que ça se passe bien en général. « Ca me fait plaisir, d’entendre ça. » D’une certaine manière, ça me donnait l’impression de réellement bien faire mon travail. En tant que chef de brigade, je n’étais pas seulement responsable de la nourriture qui sortait des cuisines, mais aussi de l’ambiance présente en cuisine. « Qu’est-ce qui te fait douter ? Du fait d’avoir trouvé ta place, je veux dire. Après, si c’est indiscret, tu n’as pas à répondre. » Mais j’étais curieux d’en savoir plus, c’était un fait. Dans tous les cas, j’osais espérer qu’avec le temps qui continuerait de passer, elle finirait par être convaincue d’avoir trouvé sa place ici. « En tout cas, si ça peut te rassurer, c’est l’impression que donnes. Tu t’es fait une place dans l’équipe, c’est évident. » Ce n’est pas toujours facile, surtout quand on arrive dans une brigade qui était déjà en plein fonctionnement au moment de notre arrivée -j’avais été à sa place, après tout-, mais elle avait l’air de l’avoir fait particulièrement facilement.
Mon regard finit par suivre le sien alors qu’elle avise le plan de travail que j’avais commencé à installer pour moi. Un sourire s’étend sur mes lèvres face à sa question et, évidemment, j’acquiesce assez rapidement. « Avec plaisir, oui. Ceci dit, je ne suis pas encore complètement sûr de ce que je vais faire, donc ne t'attends pas à des consignes dès le début. » J’avais toujours eu tendance à faire les choses à l’instinct, d’une certaine manière. Alors évidemment, je venais toujours en cuisine avec une forme d’idée en tête, mais elle n’était pas toujours très développée et, surtout, elle n’était clairement pas aboutie. Mais j’avais toujours fonctionné de cette manière, même quand j’étais encore en école de cuisine. Chacun sa façon de faire, après tout, et je suppose que celle-là est la mienne. Quand elle reprend la parole, j’acquiesce alors qu’un nouveau sourire, qui se voulait cette fois rassurant, s’étire sur mes lèvres. « Si tu as la moindre question, ça sera avec plaisir. » Ca faisait plaisir, de voir des personnes avoir l’envie d’apprendre. Techniquement, elle le faisait d’une certaine manière pendant tous les services, mais c’est sûr que c’est plus difficile de s’en rendre compte que quand on est que deux en cuisine.
@Alyha Jäger
AVENGEDINCHAINS
Même si j’apprécie de voir tout le monde pendant les services, pouvoir les voir en dehors de ces derniers fait également plaisir. Généralement, dans ce cadre-là, la hiérarchie disparaît ou, à minima, se fait plus discrète, ce qui fait clairement plaisir. Ceci dit, considérant que c’est la première fois que je vois la jeune femme en dehors de nos heures traditionnelles de travail, elle semble encore considérer que je suis le chef de la brigade. Ce n’est pas nécessairement faux, pour ne pas dire que ça ne l’est pas du tout, mais disons qu’en dehors de nos heures de travail, je préfère largement qu’elle m’appelle autrement. « Appelles moi Luis, vraiment y a pas de problèmes. » Après évidemment, si elle ne souhaitait pas le faire, je ne pourrais pas la forcer, mais disons qu’au moins, ça valait le coup d’essayer. « Et oui, ça va très bien, merci. » En fin de service, je me sentais toujours vraiment bien. L’adrénaline du service redescendait et, généralement, les nouvelles idées pouvaient fuser, ou en tout cas s’approcher de le faire. Je pense que jusqu’à ce que je travaille dans le domaine de la cuisine, je n’avais pas vraiment considéré à quel point les gens avaient raison, quand ils disaient que quand on aime son travail, on ne travaille pas vraiment. La cuisine était réellement une passion, pour moi, et bordel que j’étais fier d’avoir réussi à faire en sorte d’en arriver là où j’en suis maintenant. Je ne pense pas facilement ce genre de choses mais, quand je mets un pied en cuisine, c’est tellement simple pour moi de le penser. Quand elle me dit qu’elle ne s’est jamais sentie aussi bien au travail, un grand sourire s’étire sur mes lèvres. S’il avait toujours été important pour moi de faire les meilleurs repas possibles quand j’étais dans ces locaux, faire en sorte que mon équipe se sente bien était d’autant plus important pour moi. Je faisais partie de ceux qui étaient convaincus que toutes les émotions pouvaient se ressentir dans la cuisine. Par conséquent, si la brigade était bien dans sa peau et se sentait bien dans cette cuisine, alors ça se ressentirait dans les plats. Et, même sans ce genre de détails ou de croyance, il était évident que je préférais que tout se passe bien en cuisine. Tout n’était pas toujours facile, évidemment, la pression de certains services étant plus difficile à gérer pendant certaines journées plutôt que pendant d’autres, mais le principal était que ça se passe bien en général. « Ca me fait plaisir, d’entendre ça. » D’une certaine manière, ça me donnait l’impression de réellement bien faire mon travail. En tant que chef de brigade, je n’étais pas seulement responsable de la nourriture qui sortait des cuisines, mais aussi de l’ambiance présente en cuisine. « Qu’est-ce qui te fait douter ? Du fait d’avoir trouvé ta place, je veux dire. Après, si c’est indiscret, tu n’as pas à répondre. » Mais j’étais curieux d’en savoir plus, c’était un fait. Dans tous les cas, j’osais espérer qu’avec le temps qui continuerait de passer, elle finirait par être convaincue d’avoir trouvé sa place ici. « En tout cas, si ça peut te rassurer, c’est l’impression que donnes. Tu t’es fait une place dans l’équipe, c’est évident. » Ce n’est pas toujours facile, surtout quand on arrive dans une brigade qui était déjà en plein fonctionnement au moment de notre arrivée -j’avais été à sa place, après tout-, mais elle avait l’air de l’avoir fait particulièrement facilement.
Mon regard finit par suivre le sien alors qu’elle avise le plan de travail que j’avais commencé à installer pour moi. Un sourire s’étend sur mes lèvres face à sa question et, évidemment, j’acquiesce assez rapidement. « Avec plaisir, oui. Ceci dit, je ne suis pas encore complètement sûr de ce que je vais faire, donc ne t'attends pas à des consignes dès le début. » J’avais toujours eu tendance à faire les choses à l’instinct, d’une certaine manière. Alors évidemment, je venais toujours en cuisine avec une forme d’idée en tête, mais elle n’était pas toujours très développée et, surtout, elle n’était clairement pas aboutie. Mais j’avais toujours fonctionné de cette manière, même quand j’étais encore en école de cuisine. Chacun sa façon de faire, après tout, et je suppose que celle-là est la mienne. Quand elle reprend la parole, j’acquiesce alors qu’un nouveau sourire, qui se voulait cette fois rassurant, s’étire sur mes lèvres. « Si tu as la moindre question, ça sera avec plaisir. » Ca faisait plaisir, de voir des personnes avoir l’envie d’apprendre. Techniquement, elle le faisait d’une certaine manière pendant tous les services, mais c’est sûr que c’est plus difficile de s’en rendre compte que quand on est que deux en cuisine.
@Alyha Jäger
Alyha Jäger
where do we go now ?
Fiche de présentation : https://alldelightedpeople.forumactif.com/t1337-lost-in-the-town-alyha-jager#13774
Pseudo : (elle) Alyha Jäger
Faceclaim : Taylor mosmen
Présence : Présent.e
Âge : 25 ans
Statut civil : célibataire
Métier : Comis en cuisine, pâtisserie / Aide ménagère
Habitation : Parfois a la scierie, parfois dans les bois, a l’ombre des grandes maisons par grand froid
Warnings : +
Messages : 52
La gourmandise, est l'Art d'utiliser la nourriture pour créer du bonheur
@Luis Vera @Alyha Jäger
La cuisine est étonnamment calme cette fois, d’ailleurs je suis étonnée de voir a quel point il n’est pas utile de parler fort pour que les sons soient amplifiés par le vide qui s’est fait dans les lieux. Il y a eu le pendant, et il y a le après. Je suis plutôt contente de me retrouver ici a cet instant finalement, Luis a été celui qui m’a laissé ma chance, donné l’ultime joker qui permettrait de modifier totalement le jeu de ma vie. Ce travail j’en ai toujours rêvé, et je vois comme une chance l’idée de pouvoir communiquer d’avantage avec lui. Inutile de le dire, je lui voue une certaine admiration. Je suis de celles qui pensent qu’échanger avec ses model est l’un des meilleur moyen de leur ressembler, et surtout de les comprendre.
Le titre de Chef ne semble pas de rigueur, et je rougis un instant. Ca pouvait sembler étrange que je tienne a lui adresser ce titre après le service. Mais ça ne témoignais rien d’autre que le respect que je porte a sa place. Pour autant, je ne suis pas dérangée a l’idée que la hiérarchie soit mise de coté après le service. Un moyen saint de faire tomber les barrière, qui m’indique qu’en plus d’avoir un talent fou, il ne fait en aucun cas preuve de prétention. Une personne qui a réussi, et qui pour autant reste très accessible. J’aurais pu m’en douter dans un sens… Pour embaucher une fille dans ma situation, sans juger, sans méfiance, il devait forcément être quelqu’un d’ouvert.
Je suis contente qu’il apprécie l’idée que je me sente bien au travail, et mes propos ne sont pas dur a croire. La passion brillant dans mes iris a chaque fois que je parle de mon travail. Tous les travailleurs ne tombent pas amoureux de leur métier, mais la passion donne un tout autre élan d’investissement personnel, et c’est agréable d’avoir l’impression de ne pas «subir » ses heures de travail. Bien au contraire, chaque journée de travail s’enchaîne avec autant de plaisir pris en cuisine.
« Ce n’est pas que je doute, loin de là. J’adore l’équipe ! Pour autant je ne peux pas parler a la place des autres. Savoir ce qu’ils pensent serait peut être un meilleur moyen de savoir si mon ressentit correspond vraiment a la réalité. C’est ça que je voulais dire. »
On peut dire que la confiance en moi n’a jamais été ma plus grande qualité. Il faut aussi dire qu’une relation bien trop longue a fait en sorte de faire disparaître tout l’amour propre qu’il me restait pendant une trop longue période. Si je travail secrètement à l’idée que ça se remarque moins, ce genre de situation prouve que c’est ancré profondément dans ma personnalité.
Mais les paroles de Luis viennent tout de même me rassurer quant a me perception des choses. Il faut croire que mon impression d’être a ma place est partagé, et pas par n’importe quel membre de la brigade ! Ses mots me font rougir de plaisir sur l’instant. On imagine trop peu le bien que ça fait de se sentir a sa place et accepter quand on a passé plusieurs mois a se demander ce qu’on va devenir.
Je suis tout autant satisfaite à l’idée qu’il accepte que je lui vienne en aide pour sa préparation . Je l’écoute attentivement, m’attendant a des directives. Et comme s’il avait lu dans mon regard il m’explique que lui même ne sait pas encore ce qu’il va faire. Tiens donc… surprenant mais j’aime bien cette vision des choses. Laisser l’inspiration venir en fonction des produits qu’on a a disposition me semblait une bonne manière d’apprivoiser la cuisine.
Je m’approche alors plus près du plan de travail et examine attentivement les différents légumes étalés sur le plan de travail. Tomates, courgettes, aubergine, poivrons… tant de légumes qui laissent remontés des souvenir d’enfance. En fait, rien que de sentir ses produits frais, je sens revenir l’odeur de la ratatouille de ma mère. Une époque qui me semble bien lointaine maintenant…
« En fait, tout ça me donnerait presque une idée… une idée qui devrait être revisitée pour être servie ici c’est certain mais... »
Je reste songeuse, réfléchissant a un moyen de rendre cette recette traditionnelle un peu moins triste. En fait j’ai presque peur d’annoncer mon idée de base sans avoir un début de solution pour la rendre plus attrayante. En pleine réflexion je vais me laver les mains avant de commencer et je tombe sur mon chemin sur les cercles de dressage. Tiens… Après m’être rincé les mains, je reviens plus confiante en face de Luis.
« En fait tout ça, ça m’évoque les ratatouilles que pouvait faire ma mère… mais peut être qu’en préparant chaque ingrédient individuellement avant de les assembler ou pourrait obtenir quelque chose de sympa ? »
Le titre de Chef ne semble pas de rigueur, et je rougis un instant. Ca pouvait sembler étrange que je tienne a lui adresser ce titre après le service. Mais ça ne témoignais rien d’autre que le respect que je porte a sa place. Pour autant, je ne suis pas dérangée a l’idée que la hiérarchie soit mise de coté après le service. Un moyen saint de faire tomber les barrière, qui m’indique qu’en plus d’avoir un talent fou, il ne fait en aucun cas preuve de prétention. Une personne qui a réussi, et qui pour autant reste très accessible. J’aurais pu m’en douter dans un sens… Pour embaucher une fille dans ma situation, sans juger, sans méfiance, il devait forcément être quelqu’un d’ouvert.
Je suis contente qu’il apprécie l’idée que je me sente bien au travail, et mes propos ne sont pas dur a croire. La passion brillant dans mes iris a chaque fois que je parle de mon travail. Tous les travailleurs ne tombent pas amoureux de leur métier, mais la passion donne un tout autre élan d’investissement personnel, et c’est agréable d’avoir l’impression de ne pas «subir » ses heures de travail. Bien au contraire, chaque journée de travail s’enchaîne avec autant de plaisir pris en cuisine.
« Ce n’est pas que je doute, loin de là. J’adore l’équipe ! Pour autant je ne peux pas parler a la place des autres. Savoir ce qu’ils pensent serait peut être un meilleur moyen de savoir si mon ressentit correspond vraiment a la réalité. C’est ça que je voulais dire. »
On peut dire que la confiance en moi n’a jamais été ma plus grande qualité. Il faut aussi dire qu’une relation bien trop longue a fait en sorte de faire disparaître tout l’amour propre qu’il me restait pendant une trop longue période. Si je travail secrètement à l’idée que ça se remarque moins, ce genre de situation prouve que c’est ancré profondément dans ma personnalité.
Mais les paroles de Luis viennent tout de même me rassurer quant a me perception des choses. Il faut croire que mon impression d’être a ma place est partagé, et pas par n’importe quel membre de la brigade ! Ses mots me font rougir de plaisir sur l’instant. On imagine trop peu le bien que ça fait de se sentir a sa place et accepter quand on a passé plusieurs mois a se demander ce qu’on va devenir.
Je suis tout autant satisfaite à l’idée qu’il accepte que je lui vienne en aide pour sa préparation . Je l’écoute attentivement, m’attendant a des directives. Et comme s’il avait lu dans mon regard il m’explique que lui même ne sait pas encore ce qu’il va faire. Tiens donc… surprenant mais j’aime bien cette vision des choses. Laisser l’inspiration venir en fonction des produits qu’on a a disposition me semblait une bonne manière d’apprivoiser la cuisine.
Je m’approche alors plus près du plan de travail et examine attentivement les différents légumes étalés sur le plan de travail. Tomates, courgettes, aubergine, poivrons… tant de légumes qui laissent remontés des souvenir d’enfance. En fait, rien que de sentir ses produits frais, je sens revenir l’odeur de la ratatouille de ma mère. Une époque qui me semble bien lointaine maintenant…
« En fait, tout ça me donnerait presque une idée… une idée qui devrait être revisitée pour être servie ici c’est certain mais... »
Je reste songeuse, réfléchissant a un moyen de rendre cette recette traditionnelle un peu moins triste. En fait j’ai presque peur d’annoncer mon idée de base sans avoir un début de solution pour la rendre plus attrayante. En pleine réflexion je vais me laver les mains avant de commencer et je tombe sur mon chemin sur les cercles de dressage. Tiens… Après m’être rincé les mains, je reviens plus confiante en face de Luis.
« En fait tout ça, ça m’évoque les ratatouilles que pouvait faire ma mère… mais peut être qu’en préparant chaque ingrédient individuellement avant de les assembler ou pourrait obtenir quelque chose de sympa ? »
|
|
|