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Le chat sous la pluie Ft. Teresa Stevens
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Cecilio Mendez
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Cecilio Mendez
Pseudo : Valhalla (peu importe les pronoms
Faceclaim : Oscar Isaac (par "and the sun rises again")
Multicomptes : Eli Adler, Gabriel Medina, Atticus Kane, Cecilio Mendez & Hazel Treadway
Présence : Présent.e
Le chat sous la pluie Ft. Teresa Stevens Tenor

Âge : 45 ans
Statut civil : Divorcé, célibataire, père.
Métier : Propriétaire de plusieurs exploitations minières (métaux & pierres précieuses)
Warnings : Aucun à proprement parler, mais parlons en si besoin !
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Cecil n'avait... Clairement rien d'un irlandais ! Entre son teint mat et son accent bien de chez lui, sa façon parfois de rouler les « r » de manière bien hispanophone... Disons qu'il n’essaierait même pas de faire semblant. Mais l'idée d'aller prendre un verre dans ce bar purement irlandais s'était faite tentante malgré tout. C'était toute une ambiance, toute une atmosphère. Il y avait un peu de musique en fond, une comédie irlandaise à la télévision, des mots en gaélique ici ou là et des trèfles verts jusque sur les ronds de liège qui servaient à poser les verres. Le sien était accompagné d'un lutin roux à la mine facétieuse d'ailleurs !

Dehors, le temps était relativement doux. Du moins jusqu'à il y a quelques minutes. L'eau s'était soudainement mise à tomber du ciel sans prévenir, comme un rideau qui tomberait sur la scène d'un théâtre après le dernier rappel. Les gouttes tombaient très serrées sur le sol froid, promettant d'éventuelles plaque de verglas si les températures ne se réchauffaient pas un peu. On y voyait difficile à plus de quelques mètres et Cecil allait peut être prendre un second verre plutôt que de s'aventurer dehors sous cette météo. Il n'était pas pressé, rien ne l'attendait... Sa voiture n'était pas très loin... Alors c'était décidé.

Pas quelque chose de trop alcoolisé, ça n'irait pas avec ce qu'il prenait pour son cœur en ce moment mais un petit plaisir à bas volume, après une bière qui venait de cette Irlande qu'il avait su aimer à une époque, pourquoi pas ?

Un peu comme il s'apprête à faire signe à une serveuse, voilà qu'on débaroule dans le bar. C'est une femme entre deux âges mais qui savait porter les années avec une certaine élégance dont toutes les femmes ne pouvaient pas se vanter. L'averse avait dû la prendre par surprise. Elle ressemblait à un chat de race qu'on aurait jeté dans une baignoire... Dégoulinante, les épaules contractées, les yeux errants à la recherche d'une safe place...

Elle avait quelque chose de familier qu'il n'arrivait pas à remettre à ce moment précis. Difficile de dire ce que c'était exactement. Une impression de déjà vu mais un peu floue... En tout cas, gentleman, Cecil se lève pour se présenter près d'elle.

« Madame, la banquette à ma table est proche du radiateur et je crois que vous en avez grand besoin. »

Il lui offre un sourire charmeur, lui indiquant de la main la table en question. Elle n'était pas obligée d'accepter, ça restait une simple proposition.

« Je vous offre ce que vous désirez boire en attendant que votre imperméable sèche un peu. »

Et qu'elle aussi regagne plus fière allure ! Elle lui faisait un peu pitié, sans le côté misérabiliste du terme. La femme aurait aussi pu s'asseoir ailleurs mais elle n'aurait été parfaitement été tranquille et seule nulle part : le bar jouissait d'une bonne réputation et ses habitués étaient nombreux, en plus de ceux qui, comme elle, venait échapper à la pluie.

« Je m'appelle Cecilio Mendez. Mais vous pouvez m'appeler Cecil. »

Une invitation muette à ce qu'elle se présente à son tour. En tout cas il rejoint sa propre banquette, la laissant s'installer également si elle le souhaitait.

« C'est la période de l'année qui veut ça à ce qu'il paraît. Vous faites partit des locaux ? C'est la première fois que je suis à Bar Harbor en dehors de la saison estivale. Parfois je ne reconnais même pas la ville. Mais j'aime le visage qu'elle a en hiver. Ou au tout début du printemps disons. »


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Teresa Stevens
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Teresa Stevens
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Âge : 44 ans
Statut civil : Mariée sur le papier
Métier : Scientifique à la NASA
Habitation : Otter Creek
Warnings : #faussecouche #grossesse
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Les vacances avaient une consonance positive pour 99% de la population, mais pas pour Teresa. Ce repos forcé signifiait plus de temps passé en compagnie de son mari, dieu seul savait à quel point c’était tendu entre eux en ce moment. Toutes excuses étaient donc bonnes à prendre pour s’évader.

Un rendez-vous à la banque, suivie de quelques courses et une promenade sans pression sous un ciel qui paraissait se maintenir. Le problème avec la météo, c’est que même les météorologues semblaient incapables de prédire le temps. Soudainement, le déluge s’abattit sans prévenir, comme sortie de nulle part.

Teresa qui détestait être trempé était servis ! A peine cinq minutes passé dehors sous cette pluie battante qu’elle avait l’impression d’avoir sauté tout habiller dans un lac. Elle balaya d’un regard la rue et entra précipitamment dans le premier lieu qu’elle trouva, un pub irlandais déjà bien remplie. Au moins ça lui donnera une excuse de plus pour rentrer le plus tard possible chez elle.

Il faut dire que depuis qu’elle avait découvert sa grossesse inattendue, inespérée, elle évitait ce genre de lieu qui lui rappelait à quel point elle c’était comporté comme une adolescente prépubère et écervelé. Ses pensées intrusives furent interrompues par un homme dans la fleur de l’âge qui l’interpela pour l’inviter à sa table. Avait-elle réellement le choix ? Il n’y avait pas vraiment de table vide.

Teresa n’avait de toute façon pas l’intention de refuser, elle lui offrit un sourire en retour. « Merci » répondit elle simplement avant de le suivre jusqu’à la table et de retirer son manteau pour l’accrocher sur une chaise à côté du radiateur en espérant qu’il puisse sécher légèrement.

Malgré tout, ses vêtements en dessous étaient parvenues par miracle à rester à peu près sec. Le temps de boire quelque chose et elle pourrait repartir tranquillement. Elle faisait désormais face à cet inconnu.

« C’est bien aimable à vous » répondit elle avec sa confiance habituelle. « Je vais prendre un chocolat chaud, merci bien » Teresa n’avait jamais été de celle qui refusait un verre offert par un étranger, bien au contraire. Fut un temps elle aurait pris une boisson alcoolisée, mais étant donné son état, elle n’avait pas le choix. « Enchanté Cecil » répondit elle d’un ton presque formel, comme s’il s’agissait d’un rendez-vous professionnel. « Je m’appelle Teresa » répondit elle, tout en attrapant une serviette sur une table voisine pour essuyer son sac à main totalement trempé.

« La période de l’année ou le réchauffement climatique, tout dépend le point de vue. » Son âme scientifique fataliste finissait toujours pas ressortir d’une manière ou d’une autre.

« J’habite ici depuis quatre ans, mais je connais la ville depuis très longtemps, mes grands-parents habitaient ici. Il est certain qu’à cette période tout est bien plus calme et je ne vais pas vous cacher que c’est plus vivable pour nous les « locaux » ! Si vous êtes là d’ordinaire qu’en saison estivale, ça veut dire que vous êtes un touriste ? Ou bien présent pour le travail ?» Cet homme avait un charisme naturel, charisme qui l’avait poussé accepter cette invitation plutôt directe. Il avait cet air d’homme qui savait exactement ce qu’il faisait, un accent qui avait relevé la curiosité de Teresa à l’instant même où il lui avait adressé la parole pour la première fois. « Vous venez d’où ? » L’avantage de ces rencontres c’est qu’il n’y avait pas de prétention à se revoir après, donc ils pouvaient parlé librement.

« Il vous arrive souvent d’invité des inconnues à votre table, par pur générosité ? » lâcha-t-elle comme pour lui demandé si le but de sa manœuvre était de tenter une approche ou qu’il avait réellement fait ça par simple bonté d’âme.

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Elle n’avait pas seulement l’air élégante : elle l’était. Sa tenue, sèche par chance ou miracle vu les trombes d’eau, dévoilait ses épaules fines quoi qu’un peu sportive sous son chemisier et s’il s’était attardé dessus plus de quelques instants, Cecil aurait peut-être perçu le coloris d’un joli dessous en dentelle ou en soie ! Qu’on lui pardonne d’y songer mais il était aussi bon d’aimer les femmes parce qu’un rien les habillait ou les déshabillait, sous le regard des hommes. Il ne fallait pas en devenir prédateur pour autant et Cecilio avait bien des défauts sans doute… Mais pas celui-là !

Il fait un petit geste à un serveur pour l’appeler… Et lorsqu’il arrive à leur hauteur, un petit sourire aux lèvres pour la nouvelle venue, Cecil commande rapidement un chocolat chaud en premier lieu. Et pour lui, évitant pour son cœur la caféine ou l’alcool, une simple tasse de lait avec de la cannelle. Avant que le serveur ne retourne de l’autre côté de la salle, il interroge la femme qui l’accompagne à présent :

« Une part de tarte aux pommes Teresa ? On me l’a vanté tiède et délicieuse. »

Alors il lève deux doigts en direction du serveur. Deux parts de tarte aux pommes. Et si elle n’en voulait pas finalement, il se « forcerait » (non, il ferait clairement preuve de gourmandise !) pour manger les deux parts.

Il acquiesce à propos du réchauffement climatique. Vu son milieu professionnel, c’était un sujet qu’on lui opposait souvent. Il était néanmoins conscient de ce dernier et n’essayait pas de le nier. Toutefois il préférait malgré tout éviter l’ouverture de ce genre de débat ! Ça ne le mettrait sans doute pas vraiment en valeur…

Teresa était, en tout cas, plus coutumière de la ville que lui. Locale depuis quatre ans, il n’aurait pas su dire si elle en était native, faisant d’elle une vraie locale pure et dure.

« Oui je suppose qu’avant ça j’étais un simple touriste. Je ne venais pas forcément tous les ans non plus. Mon fils ou mes frères beaucoup plus. »

Ils profitaient de la villa, du beau temps, de la mer… Avec tout ce qu’elle avait d’attractif, c’était un miracle que la ville n’ait pas attiré plus de promoteurs que ça. Il y avait bien sûr le projet New Eden mais là encore… Vaste débat !

« A présent je vis ici. Je prends un peu de repos loin des affaires. Enfin jamais « très loin » je le reconnais… »

Cecil levait le pied mais ne détournait pas son œil de Sauron à 100% de ses activités non plus. Il restait un décisionnaire et sa signature était souvent requise. Il ne signait jamais rien qu’il n’ait pas lu et compris, au passage.

« J’ai beaucoup voyagé. Je me suis établi dans pas mal de pays. Mais si vous voulez savoir d’où je viens précisément, je vous parlerais du Guatemala. Vous y êtes déjà allé ? »

Il ne l’attendait pas spécialement. C’était finalement assez rare de rencontrer quelqu’un qui y était effectivement allé.

« Et vous, il y a quatre ans ? »

Quels trottoirs ses jambes fuselées avaient elles arpentées ?

Quant à l’invitation, leurs consommations arrivent et Cecil remercie le serveur avant de saisir sa petite cuillère pour la faire tourner lentement dans le lait, y mélangeant la poudre de cannelle tranquillement. L’averse battait encore son plein, la compagnie semblait agréable… Pourquoi se précipiter ?

« Non, je ne crois pas. Mais l’occasion était trop belle je suppose. »

Il a un petit clin d’œil charmeur mais en retenue pour elle, venant de sa cuillère toujours découper un bout de tarte pour le glisser entre ses lèvres. Tiède comme prévu, avec un peu de sucre qui avait caramélisé au-dessus des morceaux de pomme et une compotée généreuse en dessous !

« Si la saison s’y prêtait, une boule de glace par-dessus aurait rendu la dégustation incroyable ! »

Cecil a un petit rire bref, en revenant à la femme devant lui.

« Je peux vous demander ce que vous faites dans la vie Teresa ? »


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Le regard de cet homme la toisait, comme personne ne l’avait fait depuis un bout de temps, du moins, dans un état de « sobriété ». Pour une femme « de son âge », c’était plutôt flatteur de se sentir encore attirante aux yeux des hommes, même si elle savait parfaitement qu’elle l’était.

« Le chocolat chaud, maintenant la tarte aux pommes, la prochaine étape c’est quoi, vous allez m’inviter chez vous ? » Teresa avait fréquenté un milieu masculin toute sa vie, bercé par des jeux de séduction à tout vas, il lui en fallait beaucoup pour être déstabiliser. Elle avait bien l’intention de profiter de la générosité, que semblait vouloir lui offrir cet inconnu.

« Volontiers pour la part de tarte au pomme » A vrai dire, il lui aurait été difficile de refuser toute sortes de nourriture, tellement son estomac criait famine.

« Vous avez une sortes de maison de vacance familiale à Bar Harbor ? » commenta-t-elle écoutant attentivement ce que cet homme avait à raconter. Ça faisait plaisir de parler de futilité, de s’évader de ses problèmes du quotidien.

En tout cas, Cecil semblait partager un point commun avec elle, le travail. A en croire ses propos, ses affaires possédaient une place importante dans sa vie et ça, Teresa ne pouvait que le comprendre là-dessus. « Vous êtes donc du genre instable géographiquement. Et non, je n’ai jamais eu l’opportunité d’aller au Guatemala, mais je suis en contact avec des collaborateurs là-bas, donc surement que j’irais un jour. Il y a quatre ans, j’étais à Los Angeles, mais un peu comme vous, j’ai voyagé dans pas mal de pays, à vrai dire trop pour pouvoir vous faire une liste. »

La commande arriva, Teresa observa un instant la météo extérieure toujours autant calamiteuse et ce concentra sur son chocolat chaud et la tarte aux pommes qui effectivement àavait l’air très appétissante.

« Je ne pense pas qu’il y a réellement de saison pour l’accompagner d’une boule de glace. » L’idée de la glace avait, à vrai dire décuplé l’appétit de Teresa. Elle était du genre à suivre ses envies sans se privé, encore plus maintenant, l’avantage de pouvoir dépenser sans compter. « Excusez moi » interpela-t-elle de nouveau le serveur.

« Est-il possible d’avoir deux boules de glace vanille pour accompagner la tarte au pomme ? » Commanda-t-elle, sans même demandé à Cecil s’il était d’accord malgré la saison inadapté pour manger une boule de glace. Une façon de montrer qu’elle aussi pouvait prendre des initiatives, du Teresa tout cracher, incapable de laisser la gestion d’une situation, même aussi banale soit elle, par quelqu’un d’autre, elle devait constamment apporter son grain de sel.

Elle se reconcentra alors sur son interlocuteur afin de répondre à sa question. « Je suis scientifique pour la NASA, plus précisément dans la recherche sur le grand mystère que représente la matière noir. » C’était toujours une fierté pour Teresa d’évoquer son travail, même si elle ne pouvait pas trop en dire sur ses recherches pour cause de confidentialité.

 « Et vous ? Qu’est ce que vous faites dans la vie ? Laissez moi essayer de deviner. Vous êtes bien trop confiant et sembler trop à l’aise financièrement pour etre un simple ouvrier ou un pauvre employé de bureau. Vous êtes à la tête d’une entreprise, un domaine où toutes les décisions vous reviennent, peut etre même que vous possédez votre propre boite. Je me trompe ? » Teresa adorait tenter de deviner la vie des inconnus avec qui elle parlait, même si elle se débrouillait mieux avec de l’alcool dans le sang, il fallait avouer qu’elle était assez doué d’ordinaire pour viser pas trop mal.

Le serveur revint avec les boules de glaces et Teresa ne tarda pas à verser la sienne sur sa part de tarte aux pommes qui commençait doucement à refroidir. « En tout cas, je vous remercie pour ce gouter improviser, vous savez comment aborder les femmes. »


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Cecil a un petit sourire amusé pour Teresa qui de toute évidence n’avait pas vraiment sa langue dans sa poche. Pour ça elle lui faisait penser, de très très loin évidemment, à Alessia, qu’il avait rencontré quelques jours plus tôt. L’agressivité en moins disons ! Mais pour répondre à sa question, sans le faire tout à fait, restant sur le ton de l’humour :

« C’est donc ça l’étape après la tarte aux pommes ? Toutes ces années à ne plus savoir quoi faire une fois la tarte engloutie ! Vous venez de percer un mystère pour moi. »

L’homme a un petit rire bref, n’en rajoutant pas à ce point de la conversation ! Elle avait en tout cas accepté cette modeste tarte et le serveur était donc repartit du côté du comptoir et des cuisines.

« Oui. C’est d’une grande maison dans Otter Creek. Je ne compte plus les années depuis que je la possède. Je suppose que quand est venu l’envie de me poser pour une année presque sabbatique, elle m’a paru idéale. »

Ils avaient ce point commun d’avoir beaucoup voyagé donc. Et visiblement, plus souvent pour le travail que la villégiature. Ce qui ne l’excluait pas.

« Vous vous êtes installée à Bar Harbor en famille ? Pour le travail ? »

En tout cas cette histoire de glace n’était visiblement pas tombée dans l’oreille d’une sourde et à peine le temps de dire ouf qu’elle interpellait déjà le serveur à son tour pour lui en réclamer deux. Cecil a un mouvement de la tête pour confirmer au serveur qui devait bien se douter que la note serait pour lui ! Allait-il pleurer pour une facturation de deux boules de glace ? Pas vraiment non…

Mais cette attitude peut être pas orgueilleuse mais néanmoins dégourdit et décidée s’expliquait sûrement par son domaine d’activité. On n’attendait souvent pas les femmes dans le domaine des sciences et moins encore, certainement, lorsqu’il était question d’une organisation telle que celle-là… !

« Impressionnant ! »

Cecilio était sincère. Et pas « parce qu’elle était une femme » mais simplement parce que c’était ce genre de métier qu’on avait peu coutume d’entendre. C’était une première dans son cas et pourtant il avait côtoyé beaucoup de beau monde… !

« Et vous pensez que la matière noire nous délivrera ses secrets ? Ou qu’il s’agit de courir après un but inaccessible ? »

Et pour préciser sa question :

« Je veux dire… Est-ce que c’est comme lorsque les aime cherchait à dominer le ciel ou le voyage dans l’espace par exemple… Un travail de longue haleine mais dont on sentait que c’était à notre portée… Ou bien est-ce que c’est plutôt comme chercher à prouver l’existence de Dieu ? »

Un but qui semblait totalement inaccessible là en revanche… Mais Teresa y va de ses propres questions et hypothèses. Il s’en amuse, ne disant rien, venant lécher sa cuillère qui avait touillé le lait avant de porter la grande tasse à ses lèvres pour y aspirer un tout petit peu de liquide brûlant et sucré.

« Non, vous ne vous trompez pas. Je suis effectivement mon seul patron. »

Et pour lui apporter le reste des réponses à ses interrogations :

« Je suis le propriétaire et PDG de société d’exploitation minière à grande échelle. Métaux et minerais. »

Le serveur les interrompt le temps d’apporter les boules de glace qui terminent leur route sur leurs deux parts de tarte, fondant presque aussi légèrement dessus.

« Ne me remerciez pas. Si ça fait du bien à votre moral ma journée n’est pas tout à fait perdue. »

Et d’ajouter :

« On dit que le cœur des hommes passe par leur estomac ! Je pense que les femmes ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit d’appétit et de papilles. Non pas que je cherche à vous séduire, il s’agissait d’un simple parallèle. »


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L’humour dont faisait preuve cet homme, plaisait à Teresa. Elle lui offrit un sourire, chose qu’elle n’avait pas faite depuis bien longtemps. Moment imprévu, mais plutôt agréable et en bonne compagnie.

« Otter Creek ? Vous êtes donc un voisin ! Les maisons sont agréables dans ce quartier, je ne peux que vous comprendre. » Bar Harbor était dans tout les cas une ville ou il faisait bon vivre dans l’ensemble.

« Je me suis installée ici avec mon « mari ». Un mot qu’elle accentua plus que de raison. « On avait besoin d’un endroit un peu plus calme et connaissant déjà la ville de part mes grands-parents, Bar Harbor me semblait être l’endroit idéale. » Bien que tout ne s’était pas passé comme prévu et que son mariage n’était finalement qu’une histoire de papier. La réalité était tout autre, enfin cette information ne regardait pas un total inconnu rencontré dans un bar.

Teresa avait l’habitude de faire face à de telle réaction lorsqu’elle annonçait son travail et ne cachait à aucun moment sa fierté, elle qui avait tant donnée pour obtenir ce poste envié par un grand nombre de scientifiques.

« Croire l’être humain capable de percer les mystères de l’univers, revient à sous-estimé la complexité d’un système qui n’a pas eu besoin de nous pour exister. En tant que scientifique, nous n’avons pas la prétention de vouloir élucider le mystère. Nous quitterons la terre, comme tout le monde, sans réponse à nos questions. Nous sommes là pour théoriser, donner nos hypothèses et s’intéressée à celle établit par ceux avant nous. Rechercher la nature de la matière noire revient à tenter d’analyser l’invisible. A savoir qu’une hypothèse n’est jamais définitive, il se peut d’ailleurs, que même la théorie d’Einstein sur la relativité soit, un jour ou l’autre, remise en cause, ce qui provoquerai alors le changement des lois de la physique. Donc oui, c’est comme essayer de prouver l’existence d’un dieu, la recherche de l’infime élément qui pourrait faire basculer toute les croyances de ce qui nous entoure. » Teresa était si passionnée par son travail que la lancer sur le sujet « des mystères de l’univers », n’était pas de tout repos pour ses interlocuteurs. Elle pourrait en débattre des heures, mais savaient le sujet barbant pour toute personne extérieure.

Teresa but une gorgée de son chocolat chaud, tout en écoutant son interlocuteur validé ses hypothèses sur son métier. Il était son propre patron et ça se sentait dans l’intégralité de son comportement. Sa confiance en lui, son autorité naturelle et son attitude décisionnaire.  « Vous êtes un grand homme. Votre métier n’est également pas de tout repos, mais je dois dire, il semble bien vous collé à la peau. »

Teresa regarda avec appétit la boule de glace fondre sur sa tarte. Si elle avait su quelques minutes plus tôt qu’elle avait besoin de ça pour retrouver la joie de vivre, rien qu’un instant, elle aurait couru dans ce bar à la table de Cecil bien avant.

« Comme le dis le proverbes Irlandais : Laughter is brightest, where food is best (Les rires éclatent mieux lorsque la nourriture est bonne) » lança-t-elle comme une référence au lieu dans lequel ils se trouvaient.

Elle jeta encore un coup d’œil vers l’extérieur, rien n’avait changer, c’était comme si la météo avait décidé de se figer. « Je crois bien qu’on va rester en tête à tête encore quelques minutes. »

« Dites-moi Cecil, qu’est-ce qui pousse un homme tel que vous à fréquenter les bars en pleine après-midi ? » lança-t-elle pour continuer la conversation. Demander s’il était marié ou s’il avait des enfants auraient pu passer pour un intérêt spécifique et là, n’était pas le but de Teresa qui souhaitait simplement profité de ce moment, loin de ses problèmes et en bonne compagnie. Même s’il fallait avoué qu’elle était curieuse de le savoir.

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Ha ! On dit parfois (souvent) que l'argent ne fait pas tout et surtout pas le bonheur. Pourtant lui-même se sentait plutôt très heureux dans sa vie faite de luxe et de confort... Et chez Teresa il faisait cette petite attitude un brin jupitérienne qui lui donnait une touche de charisme supplémentaire et qui attirait l’œil. Même avec les cheveux mouillé elle semblait passer entre les badauds comme Hera sous sa forme de paon, toutes plumes dehors.

Il tique forcément un peu lorsque l'intonation de la jolie blonde prend un tour particulier lorsqu'il est question de son mari. Elle aurait dit « chien » à la place de ce mot que ça aurait eu le même effet. Enfin... Pas à ce point, il exagérait. Mais clairement il y avait eu quelque chose d'inhabituel. Du coup, avec une pointe de curiosité et d'amusement :

« Jolie façon de le dire. On pourrait croire que c'est votre futur mari mais le ton indiquerait presque plutôt qu'il est le futur ex. »

Oui, Cecil s'en permettait un peu ! Mais sur le ton de l'humour toujours. Il ne connaissait pas plus Teresa que son futur mari. Lequel était peut être un homme délicieux d'ailleurs. En tout cas, Cecil supposait que la fortune du couple venait en grande partie de madame. Pas à cause de son métier... Mais parce que les grands-parents avaient une grande maison dans Otter Creek s'il avait bien compris et que même à leur époque, ces maisons et les terrains qui allaient avec devaient être hors de prix.

Elle était en tout cas de toute évidence passionnée par ce qu'elle faisait dans la vie. Donnait elle des cours ou des conférences ? Elle avait l'aisance de ces personnes habituées à communiquer leur savoir en tout cas. Peut être pas aux profanes absolus mais au moins à ceux qui étaient en mesure de comprendre tous les axes de ses pensées.

« Je suis étonné que vous soyez en mesure de comparer tout ça à Dieu. »

Peu de scientifiques devaient accepter de le faire non ? Y en avait-il qui croyaient en Dieu d'ailleurs ? Il lui semblait que l'un ne pouvait pas complètement envisager l'autre et vice-versa.

« Je croyais -a tort peut être, vous me le direz- que la science ne pouvait accepter l'existence de Dieu et que Dieu pouvait survivre aux explications de la science, si explications il y a. »

Ça faisait la part belle à toutes sortes de théories du complot et d'ailleurs, dans un petit rire :

« Ça me donne envie de regarder les films Da Vinci Code encore une fois tout ça... »

Quoi qu'il en soit, l'évocation de son propre métier ne semble pas animer en Teresa une folle envie de défendre l'écologie toute entière. Lui-même n'en était pas l'ennemi mais les gens comme Alessia, qu'il avait rencontré quelques jours plus tôt, n'étaient jamais en mesure de comprendre ça. Il fallait un coupable et il était la cible facile. Cecil en avait néanmoins l'habitude, ça ne l’atteignait plus des masses...

« Merci. Il est fatiguant effectivement. Mais c'est un métier qui m'a beaucoup donné et qui m'a permis de redistribuer les cartes pour les membres de ma famille. »

Si, comme il le pensait, Teresa puisait sa fortune dans son héritage, ils avaient dû mener une vie très différente que Cecilio ne hiérarchisait pas néanmoins. S'il avait eu la chance de naître avec une cuillère en argent dans la bouche, il aurait saisit cette chance. Pourquoi, dès lors, faudrait il qu'il y voit du mal chez les autres ? Il n'y a que la jalousie ou l'orgueil qui pouvait y pousser et si Cecil avait bien assez de jalousie ou d'orgueil pour dix, il ne les mettait pas au service de ce sujet là. Il n'était pas non plus de ceux qui comptent leur fortune pour la comparer à celle des autres. Tant qu'il vivait dans le confort... Que sa famille était à l'abri... Tout allait bien.

Cecil esquisse un sourire devant le proverbe, revenant prendre une gorgée de lait chaud et sucré, poussant un petit soupire d'aise. Son propre regard va à la fenêtre d'où on ne voyait presque rien, devinant tout au plus les silhouettes de la rue.

« J'aime assez la pluie. Moins quand je suis dessous évidemment mais elle apporte un sentiment inexplicable. »

Il en revient à la beauté troublante en face de lui, esquissant un sourire.

« Ce bar en particulier... Il m'a rappelé des choses et des gens de mes voyages et plus particulièrement en Irlande. »

Son cœur, aujourd'hui fragile, y avait laissé quelques morceaux.

« Et vous ? Où alliez vous avant que la météo ne nous réunisse ? »

Ha et puis :

« Et d'ailleurs, que fait votre mari de sa vie ? »

Puis finalement :

« Vous avez des enfants ? »


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La prononciation pouvait dans certaine situation, telle que celle-ci, laisser place aux interprétations.  Seulement, une majorité de personnes n’y prêtaient guère attention ou ne le voyaient tout simplement pas. C’était sans compter sur Cecilio. Cet homme, en plus d’être charismatique, entreprenant, montrait une capacité d’observation, d’analyse et surtout une franchise qui ne laissait pas indifférente Teresa.

« Je n’arrive pas à savoir si vous êtes simplement indiscret et d’une curiosité maladive ou si vous éprouvez un intérêt quelque peu farfelu pour une inconnue que vous avez rencontré, il y a littéralement… » Elle se stoppa un instant dans sa phrase, afin de jeter un coup d’œil à sa montre -d’un tarif un peu trop exorbitant pour en dire le prix- « …environ vingt minutes » fini-t-elle par dire sur le même ton d’humour que son interlocuteur.

Et voilà comment en rebondissant sur ses propos, elle esquiva le sujet. Ce qui en soit donnait à Cecilio la réponse indirecte à ses questionnements. Une femme heureuse dans son couple l’aurait surement porté tel un trophée afin de stopper toute ouverture possible, Teresa faisait tout le contraire.

Elle se sentait de plus en plus étudier par Cecil, pourtant bien loin d’être déstabilisé, Teresa reprit la conversation comme si de rien était.

« Comparer quelque chose ne veut pas dire y croire. Pour l’instant, aucun scientifique n’a réussi à démontrer comment nous étions passé du néant à l’être. La science est une explication mathématique à beaucoup de chose, mais elle n’explique pas tout. Personnellement, je ne peux pas croire en un dieu, alors que mes recherches porte sur la recherche même de ce qui expliquerai que dieu n’existe pas, mais certain de mes collègue y crois - Et oui ce n’est pas incompatible -  et je ne suis personne pour remettre leur parole en doute. » Teresa avait appris récemment à respecter l’avis des autres, même si ils différaient du sien, car au fond ils n’étaient surement pas moins valable,  juste une divergence culturelle.

« Les dieux existent depuis la nuit des temps et je pense qu’adhérer à l’existence d’un être supérieur, possède quelque chose de rassurant face au manque considérable d’explication de notre existence. Si, je n’avais pas eu la science sur laquelle me raccrocher, peut-etre que j’y aurai cru moi aussi. Certain n’ont pas ce dilemme et décide de faire confiance au deux. Aussi contradictoire cela puisse paraitre de l’extérieur. Et vous, vu vos références religieuses, je suppose que vous vous portez loin de tout ça ? » Prononça-t-elle en se demandant comment elle avait pu dériver sur la religion avec un pur inconnu rencontré dans un bar à peine vingt minute plus tôt. Décidément cette rencontre était pleine de surprises.

Teresa n’aurait pas pu se permettre la moindre remarque sur le métier de Cecilio, étant donné son appartenance à une société qui en plus de polluer la planète avec ses expériences  générant une consommation de ressources importante, polluait également l’espace en y abandonnant tout un tas de matériaux métallique gravitant en orbite.

« Effectivement, grâce à vous, votre famille pourra vivre confortablement. » Cecilio ne semblait pas être de ceux qui avait eu accès à tout ça dès son plus jeune âge, il avait d’autant plus de mérite. Teresa se savait chanceuse sur ce point là et même si elle n’avait pas réussi sa carrière, sa vie n’aurait pas été moins luxueuse, elle en avait parfaitement conscience, ne s’en cachant pas. L’argent n’était pour elle, pas un taboue, les jaloux pouvaient ravaler leurs salivent.

Le regarder s’extasier devant la pluie, lui tira un petit sourire, pour le coup, Teresa ne partageait pas le même avis, trouvant les temps pluvieux « déprimant ». « Vous avez surement du sang Irlandais ou Ecossais qui coule dans vos veines » prononça t-elle avant même qu’il lui dise avoir passé du temps là-bas.

« Que faisiez vous en Irlande ? Ca fait partie des pays dans lequel vous vous êtes établie ? Vous y êtes resté longtemps ?  » demanda-t-elle soudainement curieuse de connaitre la vie de cet inconnu dans les moindres détails. Une rencontre fortuite et agréable telle que celle-ci ne lui était pas arrivé depuis de nombreuses années.

« Je profitais de mes jours de congés pour me balader et changer d’air » dit elle vaguement afin de ne pas entrer dans les détails croustillant, qui a coup sur intéresserait son interlocuteur. Enfin, il n’y eu que deux minutes avant que celui-ci ne relance le sujet de son mari.

Décidément il était persévérant, pas le genre d’homme qui lâchait l’affaire si facilement. « Pourquoi mon mari vous intéresses-t-il tant ? Moi qui vous pensais plus attiré par les femmes, j’ai dû me tromper. » Lâcha-t-elle avec un air amusé, tournant autour du pot volontairement.

« Après vous êtes intéressés à ma vie sentimentale, voila le tour de mon utérus. Rien ne vous arrête vous. » Joua-t-elle encore un peu avant de rajouter.

« Si le rôle de belle-mère compte, je dirai que j’ai quatre enfants. Des grands enfants» -Dont une qui avait son âge, mais là était encore une autre histoire- Elle omit également le fait que son premier enfant se développait actuellement en elle. Même si elle était bien conservé pour son âge, on voyait qu’elle n’était plus dans « la tranche raisonnable ou socialement correct » pour concevoir, donc c’est une information qu’elle préférait taire, pendant que c’était encore possible.

« Assez parler de moi. Et vous, si vous avez pu redistribuer les cartes aux membres de votre famille, c’est que déjà vous n’êtes pas orphelin isolé. Vous êtes marié ? Divorcé peut etre ? Avec deux, trois enfants ? »
Cecilio Mendez
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Cecilio Mendez
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Âge : 45 ans
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Cecil ne cache pas son amusement alors qu'elle lui fait habilement remarquer la relative indélicatesse de sa question ! Il ne chercherait pas à le nier. Pas plus qu'il ne chercherait à insister maintenant qu'elle avait avec doigté su botter en touche ! Ils faisaient partit du même monde, ils en connaissaient tous les deux les codes et un rien pouvait en dire beaucoup. Les silences, la ponctuation, le choix des mots... Parfois c'était épuisant et d'autres fois, comme aujourd'hui, ça éveillait une sorte de discussion complice lui semblait-il !

« Je crois que c'est un peu tout ça à la fois probablement ! »

Il était indiscret, curieux et intéressé par ce qu'elle avait à dire, qu'importe le sujet. Si elle avait eu une personnalité déplaisante ça aurait été très différent évidemment. Quoi qu'il en soit, le fait qu'elle ne développe pas en disait finalement assez long et ils devaient en avoir conscience tous les deux. Il n'est pas de mariage heureux, équilibré et sain que l'on souhaite ranger sous le tapis. Cecil avait du mal à se figurer ce qui pouvait tant jeter un froid dans le couple de Teresa. Il espérait en tout cas qu'elle ne soit pas maltraité... Nombre de couples riches vivent ce genre de travers, hélas.

Teresa continu de débattre sur l'existence de Dieu ou plutôt la croyance en lui et les raisons qui pouvaient pousser les croyants à s'enfermer dans un monde où on préférait s'y référer plutôt qu'à la science. Il est vrai que cette dernière posait beaucoup de questions et répondait à peu d'entre elles là où la foi avait tendance à fournir beaucoup d'explication. Et même si elle était parfois fantasque, ça réconfortait là où l'inconnu faisait toujours peur. Quant à ses propres croyances :

« En réalité je viens d'un pays et d'une culture extrêmement croyante, portée sur le catholicisme. Sans dire que je suis croyant, il m'arrive parfois d'aller à l'église et de me dire « on ne sait jamais » avant d'entamer une prière. »

Il n'était pas un fidèle assidu mais il se rappelait parfois d'aller confesser quelques uns de ses nombreux pêchés. Et il pouvait se montrer généreux avec sa paroisse.

Cecil acquiesce simplement à propos de sa famille, venant encore prendre une cuillère de tarte et de glace qui fondait agréablement. Un petit rire le prend quant à ce sang qu'il diluerait avec l’Écosse ou l'Irlande. Ce serait vraiment un drôle de mélange dans son cas !

« Je suis resté en Irlande quelques années le temps du démarrage d'une nouvelle exploitation minière. »

Et ne s'en cachant pas :

« J'y ai rencontré l'amour, hélas déçu. »

Cecil fait une petite pause silencieuse, songeur en repensant à ce temps passé de qualité là bas. Son impatience lui avait-elle portée préjudice ? Oui. Et non. Il n'était pas le seul responsable de cette situation.

En tout cas leurs raisons d'être dehors à ce moment précis se rejoignaient et Cecil esquisse un nouveau sourire avant de prendre une gorgée de lait qui commençait doucement à tiédir.

« Vous m'avez percé à jour ! Il me tardait de séduire votre mari, je ne savais pas comment aborder le sujet ! »

Et plus sérieusement :

« Je suis juste un peu curieux à propos de mes voisins et compte tenu de votre métier, j'ai supposé qu'il en avait peut être un surprenant et passionnant lui aussi. »

Pour le coup, sa question avait sincèrement été « en tout bien tout honneur » ! Il trouve par contre surprenante la façon que Teresa a de lui dire qu'il s'intéressait « à son utérus ». La question de la marmaille était une question qui lui semblait aussi innocente qu'anodine et fréquente.

Difficile de dire à la suite si les quatre enfants sont ceux de son mari ou seulement quelques uns mais cette fois Cecil ne se risque pas à la question ! Avant qu'il ait pu ajouter quoi que ce soit, Teresa remet la lumière sur lui un instant et Cecilio a un petit clin d’œil rieur pour elle.

« Je suis l'aîné d'une fratrie de 5 garçons, rien de moins. Certains viennent parfois ici l'été, vous aurez peut être l'occasion de les croiser. J'ai été marié pendant plusieurs années, puis divorcé ça fera de ça une dizaine d'année je dirais. Ensemble nous avons eu un fils, Juan, qui est à Bar Harbor lui aussi. Il a 22 ans. »

Alors lui aussi elle aurait sans doute l'occasion de le rencontrer !

« Peut être que si je vous ai semblé indiscret sur certains sujets, c'est parce que la famille a une place centrale dans ma vie. J'éprouve du plaisir à évoquer la mienne et à entendre les autres parler de leur bonheur familial. Je regrette si j'ai éveillé un loup. »

Si elle était malheureuse en amour pour une raison ou pour une autre.

« Mais je vous souhaite de retrouver ce bonheur tout de même. »


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Le culot que possédait cet homme était remarquable. Son aisance poussait Teresa à resté plus que de raison, surtout qu’après avoir jeté un énième coup d’œil à l’extérieur, la pluie semblait s’être calmé. L’heure de la séparation allait bientôt sonner, mais pas avant de terminer la conversation.

Chaque élément composant la vie de Cecil, permettait à Teresa de se faire une idée plus claire de l’identité de celui qui se trouvait devant elle. Il possédait un certain charisme, c’était indéniable. La révélation de ses visites à l’église sans forcément y croire, releva particulièrement l’attention de Teresa. Il faisait partie de ses personnes - entre deux –, ni croyant, ni athée. Pourquoi choisir, après tout, quand on avait la possibilité de viser le centre ? Une capacité d’adaptation que la future maman aurait voulu essayer d’adopter. Mais la vie pouvait-elle réellement paraitre plus paisible ? Personne ne saurait le dire…

En revenant à Cecilio voilà qu’il indiqua la raison de son voyage en Irlande : Le travail. Pas étonnant quand on commençait à cerner le personnage. Il enchaina avec une phrase qui supposait une histoire croustillante sur le sujet de la déception amoureuse.

« Je pense qu’on finit tous par l’être un jour » commenta-elle se souvenant d’avoir lu un article expliquant qu’une fois la passion des début retombées, les couples finissaient dans la majorité des cas, par rompre. Encore fallait-il avoir réellement connu l’amour, ce qui était loin d’être le cas de Teresa, elle qui n’était même pas certaine d’avoir ressenti cela un jour.

C’est Cecilio cette fois qui se laissa trahir par un silence un peu plus long que d’habitude, cette histoire avec - cette personne - qui l’avait déçu, avait apparemment impacté sa vie plus que prévu. Comme quoi cette homme charmeur, respirant la confiance possédait également ses faiblesses.

« J’espère que depuis vous avez su rebondir face à cette déception amoureuse. » Osa-t-elle ajouter pour tenter de le percer à jour, montrant à son tour une certaine once de curiosité mal placé.
Teresa esquissa un sourire de plus lorsque Cecil plaisanta sur le fait qu’il essayait bien de séduire son mari. « Ecoutez, je vous donne son numéro quand vous voulez. » continua-t-elle sur le ton de la plaisanterie, imaginant Mike recevoir l’appel d’un pur inconnu. Si ça pouvait lui permettre de se débarrasser de lui durant quelques minutes supplémentaire…

« Si vous voulez tout savoir et pour combler votre curiosité, il était scientifique également, il donnait des cours à l’université, mais il est à la retraite depuis peu désormais. » Une information qui lui donnait approximativement l’âge de son mari. La différence d’âge entre eux n’avaient jamais été un tabou pour Teresa, elle ne l’avait jamais réellement caché. C’est d’ailleurs depuis la retraite que tout c’était précipité… La cohabitation plus fréquente, n’avait pas fonctionné pour eux.

Sans grande surprise Cecil faisait partie d’une grande famille lui aussi, ou l’entente semblait cependant bien au-dessus de ce que Teresa connaissait au sein de sa propre fratrie. Il semblait si fier de les présenter que ça faisait chaud au cœur. « Je vois… Moi qui pensais ne plus jamais entendre parler de vous après aujourd’hui… Je me suis trompée, puisqu’apparemment l’intégralité de votre famille passe du temps par ici. Sont-ils au moins, aussi charmant que vous ? » L’idée de pouvoir retomber sur lui ou un membre de sa famille, lui plaisait étrangement plutôt bien.

« Je m’excuse de vous avoir fait penser que ce sujet était tabou, ce n’est juste pas de mon habitude d’aborder cela avec un pur inconnu. Mais si vraiment vous voulez tout savoir, j’ai une grande famille aussi. Je suis également l’ainée avec deux sœurs et un frère. Ma sœur Helena habite ici aussi, peut etre que vous la croiserez aussi un jour, qui sait ? e monde est tellement petit. » Elle savait de quoi elle parlait, elle qui avait tant voyagé, avait déjà croisé des connaissances à l’autre bout de la planète.

« Encore des points communs entre nous. Etrange, non ? » Enchaina-t-elle en prenant de sa cuillère la dernière bouchés de tarte et en se délectant de son chocolat chaud qui avait maintenant refroidie un peu.
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Cecil a un petit sourire, moins amusé, plus nostalgique. C’était peut-être vrai mais c’était aussi incroyablement pessimiste. Et il n’avait pas envie de se laisser aller au pessimisme aujourd’hui, alors avec un trait d’humour il constate sobrement :

« C’est peut-être pour ça qu’on prétend si facilement qu’il vaut mieux vivre seul que mal accompagné. »

Et que c’était, paradoxalement, extrêmement difficile à suivre comme conseil. Les hommes étaient rarement faits pour vivre seul. C’est pour ça que certaines personnes étaient « amoureuses de l’amour » comme on dit. Elles ne pouvaient envisager leur vie en tête à tête avec eux-mêmes… Alors elles allaient d’histoires bancales en histoires catastrophiques, sans répit. Ça devait être exténuant de vivre comme ça…

Pour ce qui était de sa propre déception amoureuse, Cecil a un mouvement positif de la tête. Il n’avait pas oublié mais oui : il était passé à autre chose.

« J’ai la chance aujourd’hui de n’en garder que les souvenirs heureux. »

Ce qui donnaient chauds au milieu de l’hiver qui battait son plein. Qui permettaient de retrouver un peu le moral une fois au fond du trou. Pas que Cecil ait jamais réellement connu le fond du trou, il avait un tempérament qui le permettait assez mal… Mais il savait sa chance d’avoir sur garder le meilleur. Bien souvent les amours déçus laissent plutôt de mauvais souvenirs en cicatrice et un goût plein d’amertume sur la langue.

Il rit à propos du numéro, acquiesçant de manière pas vraiment sérieuse ! Décidément, c’était de plus en plus clair qu’il y avait de l’eau dans le gaz dans ce couple-là. Un couple sans doute un brin atypique vu ce qu’elle ajoute. Teresa semblait loin de l’âge de la retraite et même si son mari avait pris la sienne de manière anticipée, un fossé devait être exister entre leurs deux dates de naissance. Est-ce qu’il irait juger ? Pas vraiment. Chacun voyait midi à sa porte. En gardant le sens commun, ça va de soit… Il était résolument contre l’idée de marier les petites filles, par exemple !

« On moins on devine ce qui a pu vous rapprocher au départ. »

Les sciences ! Certains couples n’avaient rien en commun qui permettait de comprendre ce qui leur avait permis d’accrocher et d’autres… !

A propos de ses frères, Cecil fait mine de réfléchir avant de plaisanter :

« Je crois hélas que je le suis plus qu’eux. Il me faut au moins ça pour séduire votre mari non ? »

Et plus sérieusement :

« Ce sont tous des hommes bien. Quant à mon fils, je crois que la pomme n’est pas tombée très loin du pommier. »

Du moins, c’est ce qu’on se plaisait à dire dans la famille et c’était quelque chose qui sonnait avec tendresse dans son cœur de père. Par contre Teresa s’ouvre un peu au sujet de sa famille et Cecilio tique. Bien sûr « Helena » restait un prénom relativement commun mais avec la richesse familiale et le reste… Disons qu’il se permet d’interrompre brièvement Teresa :

« Helena ? Helena Stevens ? »

Et comme il y a un certain éclair de surprise, il explique :

« Je connais votre sœur ! Je dirais que nous sommes amis même si quand je l’ai retrouvé à Bar Harbor cela faisait plusieurs années que nous ne nous étions pas vus ! »

Du coup, comme elle l’avait dit un instant plutôt :

« Ça oui, le monde est petit ! »

Mais de fait :

« Il me semblait vous connaître sans vous remettre mais je pense que cette sensation venait de là. Tout s’explique à présent. »


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