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Chat et chiens — Eli
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Ira Kipling
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Ira Kipling
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Parait il que c'est important d'avoir un plan, une liste , un truc à suivre quand on a des objectifs.  C'est le truc de Prisca, ça, "faire des listes". En même temps, Prisca, elle vendrait des glaçons à un inuit et une tondeuse à un bédouin. Par chance, elle s'est pas lancé dans les arnaques ou les bidules pyramidaux, elle vend pas non plus des médicaments ou des trucs louches. Non Prisca, elle vend des "solutions digitales innovantes à destination des multinationales". Bon, en gros, elle vend du rien, il en est absolument persuadé et elle a beau avoir tenté de lui expliquer en quoi ça consistait la dernière fois qu'elle a passé une tête chez Temperance, sa conclusion n'a pas beaucoup bougé. Enfin si. Maintenant, il sait qu'elle vend du rien mais , qu'en plus, elle le vend excessivement cher et qu'il y a des pig... des conseils d'administrations qui lui achètent ses trucs très chers qui servent à rien. Et là, c'est en général le moment où il se prend un coussin en pleine poire. Et donc, toujours visiblement, pour vendre des trucs très chers qui servent à rien, faut faire des listes.

Quand on cherche des trucs aussi, ça sert, il parait, de faire des listes. En tout cas, c'est plus organisé que de faire "Ooooh, une jolie piste, elle a l'air sympa" , de s’apercevoir qu'elle menait nulle part et de se trouver tout benêt parce qu'il faudrait tirer un autre fil pour continuer l'enquête. Ou alors avoir un minimum de suite dans les idées quand on a retrouvé la fille qu'on cherche depuis des lustres (ça fait combien d'année, un lustre, déjà ?), de se pointer dans la ville où elle habite et ... et rien justement, le plan s’arrêtait là. Bon, voyons des choses du bon côté, il a un toit sur la tête, Hyrum a ses croquettes d'amour qu'il aime et le frigo est plein. A partir de là, tout devrait bien se passer. Sauf que. Justement, maintenant qu'il a paré au plus urgent, il faut réfléchir au moins urgent.

Il a déjà commencé à faire sa tambouille habituelle, discuter, copiner, écouter, observer, compter les voitures rouges, les nuages, retenir les trombines, filer des coups de mains soit gratuitement, soit contre quelques dollars.... bref ce qu'il faisait déjà à Fayetteville sans vraiment de but. Maintenant, il faudrait se concentrer sur l'Objectif, avec un grand O : Reproduire la fameuse scène de cinéma bidon où il se pointe devant Eryn en mode "Hey ! On s'est pas vu depuis longtemps, t'as probablement cru que je t'avais abandonné sauf que nous , en fait, je me suis pris une voiture, c'est pour ça la jambe, mais Sela a fait en sorte que je guérisse, tu te souviens de Sela, elle est si géniale Sela , c'est une super toubib, bref et après on m'a dit que t'était morte, sauf que c'était louche, donc j'ai cherché, je t'ai trouvé . Je me suis fais viré aussi de la police , on te l'a dit ? Mais ça va t'en fait pas . Ça va toi ?". Soyons franc, s'il fait ça, il y a une forte chance qu'elle le vire à coup de balais en lui disant qu'elle veut plus jamais le revoir. Ce qui signifierai retour à Fayetteville la queue entre les jambes avec Tempy qui l'attend aussi avec un manche à balais parce que ça fait trente cinq fois qu'elle l'appelle et qu'il a toujours pas répondu. Elle doit être furieuse. Non. Elle est furieuse.  

Pour éviter cette situation, il faut donc construire un plan, une idée pas trop louche pour que la rencontre se fasse naturellement et ...

"Hyrum, tu peux arrêter de gratter à la porte s'il te plait, je m'entends plus penser, là."

Sauf que Hyrum, c'est pas un chien, c'est un chat, noir de surcroit donc il faudrait beau voir qu'il obéisse à un humain, même le sien. Ira soupire, tend sa jambe malade, échappe un rictus ... faudrait qu'il mette la main sur le toubib voir le kiné de bled, tient, c'est pas une mauvaise idée aussi. Non parce que s'il s'écroule de douleur devant Eryn comme ça lui arrive parfois, ça le fera pas non plus. D'ailleurs, est ce qu'elle voudra bien de lui dans cet état et gratgratgratgrat ...

"Hyrum !"

"Mowaon" répond Hyrum. Ça y est, il l'attention de son humain. Humain qui soupire et se redresse. C'est bon, il a compris. Ira attrape le harnais violet,  le passe au chat qui ronronne, met le chat dans son sac, son pull vert (toujours le même), le sac avec le chat, son téléphone dès fois qu'il se passerait quelque chose, les clés et direction la Land Rover Range boite auto bleu canard parce que c'est la seule voiture en boite automatique qu'il restait au loueur parce que sinon, croyez bien qu'il aurait pris moins cher et moins voyant et direction ... Acadia National Park. Pour en avoir discuté avec des gars au bar hier, parait-il que c'est bien. On attache donc le sac à chat avec un chat content, on attache l'humain, on laisse conduire l'humain jusqu'au parking, on prend le sac à chat sur le dos, on ouvre le sac à chat quand on trouve un coin sympa , on met la laisse au-dit chat et c'est parti. Hyrum avance tout content, Ira boitille derrière, il n'a pas pris sa canne, il aurait peut être dû. Le chat baguenaude, chasse les insectes, tape l'amitié avec des chiens ... tape l’amitié avec des chiens ?!

"... Hyrum ... si ça continue , un jour, tu te feras bouffer. Il est où, l'heureux proprio de tes nouveaux copains ?"


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Eli Adler
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Eli Adler
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Chat et chiens — Eli Sogs1GuV_o

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La journée était plutôt calme. Ça faisait du bien et ça donnait à ce quart de travail des allures de balade vraiment pas désagréable. Eli aimait cette forêt et tout ce qu’il y avait autours. Il aimait Bar Harbor qui l’avait vu naître, grandir, et qui le verrai un jour mourir. Le plus tard possible on espérait évidemment !

Les dernières grosses neiges étaient tombées et si quelques flocons viendraient peut-être encore perturber la météo d’ici à la fin du mois le printemps allait s’installer pour de bon. La neige allait fondre, Bar Harbor et son parc naturel retrouverait son visage d’avant l’hiver, allait redevenir très vert… Et le calme de la saison froide laisserait lentement mais sûrement place à une forme d’effervescence touristique dont le pic se trouverait quelque part au milieu de l’été. Ça allait être une nouvelle saison très chargée, y avait pas à dire.

Mais pour aujourd’hui, Eli n’avait croisé aucun randonneur inexpérimenté en dehors des sentiers balisés. Les pêcheurs ne s’écharpaient pas pour un bout de mer poissonneux, les braconniers faisaient une trêve ou « s’amusait » dans un autre coin du parc…

Encore une demi-heure ou une heure de ce côté et puis Eli rebrousserait chemin pour récupérer son pick up et aller patrouiller un peu d’un autre côté. Pour l’heure ses chiens courraient légèrement en avant de lui, comme d’habitude. Ils étaient tous les deux très bien dressés et obéissant. Il ne s’approchait pas de trop près des présences humaines tant que lui-même n’était pas à portée… Pour ne pas faire peur essentiellement… Pour ne pas tomber sur quelqu’un de brusque non plus. Le respect entre l’homme et l’animal devait avoir une certaine réciprocité à son avis. Bref.

Quelques foulées de plus… Et Eli croise son premier être humain depuis près de quarante-cinq minutes ! Celui là avait été précédé par une joggeuse du coin qu’Eli connaissait bien. Elle était bien équipée et habituée de ces sentiers !

C’était un homme plutôt grand (mais tout était relatif, lui ne l’étant pas vraiment). Entre deux âges, avec un charme naturel qui se lisait dans les plis subtils de son visage. Il avait les yeux très sombres et à sa distance, Eli n’aurait pas su dire si de plus prêt il discernait l’iris de la pupille.

Plus étonnant, c’était l’animal de compagnie. Rarement l’occasion de voir un chat se balader en forêt avec son maître. Néanmoins… En arrivant à sa hauteur :

« Il est là. Bonjour. »

Eli ne le connaissait pas. Et même s’il connaissait beaucoup de monde à Bar Harbor il n’avait pas la prétention de connaître tout le monde. En plus, cet homme là avait un accent d’un autre coin des Etats-Unis non ? Peu importait.

« C’est le printemps monsieur mais il est prématuré de vous hasarder en forêt avec seulement un pull. »

En ce moment les maximales qu’ils pouvaient atteindre avoisinaient les 12°c. Mais en forêt avec l’humidité et le reste, on ne les atteignait jamais vraiment. Peut être qu’il se sentait juste « un peu au frais » pour le moment mais rapidement il allait vraiment ressentir le froid.

« Je ne m’y connaît pas assez en chat pour présumer de quoi que ce soit par contre… »

S’ils avaient été en négatif il lui aurait fait faire demi-tour de suite histoire de lui mettre au moins une petite laine et des bottillons pour protéger ses coussinets !

« Notez que c’est original de se promener avec son chat ! »

Ça l’amuse et désignant ses chiens :

« Vous voulez que je les rappels ? Ils ne lui feront rien. »

Mais quand même :

« On va retourner à votre voiture monsieur. Au minimum pour y prendre un manteau. »


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Les deux pépères ont l'air sympathique, à croire qu'Hyrum-le-chat a une bonne étoile, meilleure qu'Hyrum-l'humain en tout cas. Pour l'instant, ça se renifle un peu pour s'identifier. De toute façon, le brave félin rejoindra tôt ou tard les bras de son humain et son cher sac à dos de transport, quand ses coussinets auront suffisamment été fatigué et qu'il sera bien décidé de faire les dix huit heures de sommeil que tout félin fait. Sauf lui visiblement. Hyrum-le-chat était peut être un félin insomniaque. Comme Hyrum-l'humain d'ailleurs. Comme lui, il n'a pas commencé avec les meilleures auspices dans la vie mais s'est bien rattrapé sur la suite. Et maintenant, c'est un chat heureux et bien dans ses bottes. Le propriétaire vient à la suite des deux chiens, Ira l’accueille avec un sourire poli et un hochement de tête, concentré sur les aventures canines de son chat, le couvant du regard comme on couverait un enfant d'un an qui fait ses premiers pas...En même temps, il a couvé la plupart de ses neveux tout pareil alors pourquoi pas son chat, hein? Quand à la question vestimentaire ...

"Ah ? Pourquoi ? C'est dangereux ? Pourtant, il fait bon , il fait 12 ° je crois. C'est ce que dit le truc de la météo sur le téléphone . Et puis bon, je comptais pas aller bien loin, pas sûr que ma jambe me le permette et tant que je reste actif. Puis il a pas l'air, mais ce pull est vraiment chaud."

Et surtout, il parle à un type originaire d'Edmonton, où actuellement, il fait -8° et qui a passé la plus part de sa vie d'adulte à Toronto où on table plus sur un timide -6°. Mais actuellement, Ira s'en fiche, Ira a truc à raconter sur les pulls qui n'a rien à voir avec la soupe, mais quand même mais pourquoi et puis surtout, il est beaucoup trop heureux de pouvoir la caser, cette anecdote qu'il tient d'il ne sait plus trop où.

"C'est un pull irlandais. Un aran, directement importé de là bas, disait la vendeuse. Et l'étiquette était d'accord. Vous connaissez ? Ça fait un peu comme dans le film, qui se passe sur une ile en Irlande, où y'a un type qui veut plus être ami avec un autre type et à la fin, il finisse tous absolument dingue. D'habitude, je regarde pas ce genre de film mais je crois que c'était le tour de Salathiel, un de mes frères de choisir le film ... C'est tout à fait son genre, ce genre de film. Ça a été toute une histoire. Ils ont d'abord tous débarquer chez Temperance, une de mes sœurs, trouver le cinéma de sa ville où ça passait, me trainer moi et elle avec d'autres audit cinéma ... Temperance a passé les deux tiers du films à se cacher les yeux, alors que bon, ça faisait pas peur , c'était juste ... de l'humour un peu noir... Bref, ce film se passant en Irlande dans les années ... avant la guerre avec les gens qui débarquent sur une plage là ... La deuxième guerre mondiale, voilà ... Et du coup, dans les costumiers, il a fallu embaucher une dame qui a tricoter pendant deux ans je crois tous les pulls du castings. Y'a eu un regain de mode pour ce type de pull et ils sont vraiment très pratique."

Quant à l'originalité de promener son chat....

"Bah . Il aime ça. Du moment qu'on le force pas et que c'est pas dangereux pour lui. Faut pas ...."

Mot compliqué. Dommage qu'il ait pas Patience sous la main, elle l'aurait, elle, ce mot. C'est son taff, écrire des mots pour que ça ait du sens. D'ailleurs, c'est probablement elle qui en a parlé en voyant Hyrum le chat et son harnais ... AH!

"Anthropomorphisme. Voilà. Tant qu'on fait pas ça avec le chat et que ça lui plait, bah on peut le promener."

Ira avance un peu en boitillant vers sa nouvelle victime pour les heures à venir.

"Je veux bien retourner à la voiture mais Hyrum a pas encore fini son tour et puis de toute façon, ça servirait pas à grand chose, j'ai pas de manteau dedans... faudrait que j'en achète un d'ailleurs... Il fait plus froid que ça parfois à cette période ? Non parce que sinon, on peut attendre la période où ils soldent les manteaux, ça coutera moins cher et puis, c'est pas comme si la mode des manteaux pour homme change beaucoup d'année en année."

Nouveau boitillements pour emboiter le pas au félin qui a visiblement vu à truc dans un arbre en bordure de sentier à proximité et s’apprête à y grimper un peu, abandonnant temporairement ses nouveaux copains.

"Mais si vous voulez, on peut aller boire un café après quelque part ? Ou un truc chaud ? Il a bientôt fini, ça reste un chat, il va vouloir regagner son sac dans une dizaine de minutes je pense. Ou alors, vous avez autre chose de prévu. Vous vous appelez comment au fait ? "


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Eli est tout de même relativement habitué de ce genre de personne. Il ne le dit pas de manière péjorative hein… ! Mais disons que ce n’est pas la première fois qu’il tombe sur une personne qui au lieu de se contenter de faire ce qu’il demande (rien d’incroyable en soit) chercher à négocier ou à lui prouver qu’il avait tort, à sa façon. A croire qu’Eli avait trouvé son insigne des gardes-chasses dans sa boîte de céréales un beau matin en se levant ! Pour l’heure ça ne touche pas à sa patience. L’homme n’était pas désagréable en soit, il avait même l’air plutôt sympathique pour tout dire ! Néanmoins… !

« Oui, c’est dangereux. »

Et puisqu’il se doutait qu’il fallait développer :

« Dans les sous-bois il fait moins que ça. Nous sommes dans une période qui voit encore tomber quelques neiges, elles recouvrent vite les sentiers et les températures peuvent chuter d’un seul coup. Vous devez donc prendre avec vous un manteau. Mieux vaut l’avoir avec vous et ne pas en avoir besoin que ne pas l’avoir et vous retrouver glacé jusqu’à l’os parce que vous vous êtes perdu ou que vous vous êtes éloigné plus que ce que vous aviez prévu au départ. »

Y avait des règles de base en forêt. Il y en avait en montagne aussi. Et ici il était un peu entre les deux. Comme on dit « mieux vaut prévenir que guérir » et faire cette prévention, c’était aussi son job… Prévenir un danger avant qu’il n’arrive lorsqu’il était facile à appréhender.

« Vous n’avez pas idée du nombre de personne qu’on va chercher en hypothermie tous les ans alors qu’ils étaient juste partis faire une « toute petite balade » et qui n’avait rien sur eux. »

Si ça ne tenait qu’à lui, tous les promeneurs qui entraient dans le parc auraient un sac à dos avec le minimum nécessaire en cas de besoin. Quelques barres de céréales, un téléphone (avec un signal satellite mais bon c’était pas donné à tout le monde), une couverture de survie, des chaufferettes, une bouteille d’eau… Bref. Ça pouvait sembler un peu excessif et ça l’était un peu sans doute. Mais au moins le manteau !

« Vous êtes blessé ? »

Ça ne semblait pas être une blessure récente mais puisqu’il lui tendait la perche pour en parler… ! Eli ne rebondit pas à propos du pull, se contentant d’un petit sourire sans doute très clair : ça ne suffisait pas pour qu’il lâche l’affaire. A croire qu’il prend quand même ça pour une invitation, le mec commence à lui déballer tout l’historique du pull. A deux doigts de lui faire l’arbre généalogique du mouton qui avait donné sa laine, presque ! Enfin ça ou autre chose parce que l’homme en face de lui suivait le fil sa propre pensée et semblait croire qu’Eli pouvait suivre la même cadence en sautant du coq à l’âne malgré un fil rouge qui devenait de plus en plus fin à mesure qu’il parlait. On finit quand même par en revenir aux pulls irlandais et Eli regrette de ne pas être passé par ici un peu plus tôt histoire de ne croiser personne ! Enfin non… Mais voilà !

« Ok. »

Il fait aussi court que l’autre homme avait fait long mais sincèrement il avait rien de précis à dire sur… Tout ça… Et sur les pulls irlandais, qu’il ne connaissait pas spécialement. Aucune idée même de ce qu’était un Aran. Dans le doute, il allait éviter de poser la question, des fois que ça le ferait redémarrer… !

« Ce n’était pas de l’anthropomorphisme ».

Surtout qu’il s’était inquiété pour ses coussinets essentiellement. Pas le genre de trucs que les hommes possédaient. Le froid ça brûlait. Les animaux pouvaient vivre ce genre de chose.

« L’été l’asphalte bouillant ça leur fait mal aux pattes. Pourquoi pas l’hiver ? »

Bref, Eli hausse les épaules. Le chat ne semblait pas en souffrance et il ne lui avait pas demander de faire quoi que ce soit « là maintenant tout de suite ». Juste de s’assurer de son bien être aussi. Par contre Eli tique alors que l’homme lui dit que son chat (il suppose) n’a pas fini sa promenade :

« Alors Hyrum profitera simplement du chemin du retour et reviendra une prochaine fois, quand son maître viendra avec un manteau. »

Il croyait avoir la tête dure ? Eli aussi. Et dealer avec des braconniers et des pêcheurs vénère et parfois alcoolisé, ça forgeait un peu disons.

« Allons y. »

Ils allaient marcher lentement, pour que la jambe de l’homme ne lui fasse pas plus mal que nécessaire.

« Je suis en service, ce sera une autre fois pour la pause-café. »

Et de se présenter en tendant sa main, sans cesser de marcher.

« Eli. Eli Adler. Et vous ? »

Quitte à faire connaissance :

« Je n’ai pas la prétention de connaître tout le monde à Bar Harbor mais je crois bien que c’est la première fois que je vous vois non ? Vous venez d’arriver ? Tourisme ? Travail ? »

Les deux raisons le plus fréquemment citées !



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Il a une tronche et une attitude de sergent chef, ce type. Un peu comme Gideon quand on fait une connerie et qu'il se sent obligé de tout réparer derrière avec ses airs de grand frère alors que c'est même pas le plus âgé. Même si on prend ceux qui sont toujours vivants. Ça reste la personne référente vers qui on se tourne bien malgré lui . Genre, personne n'est assez fou pour se tourner vers Abner, pourtant plus âgé, quand on a un problème hors de ce qui peut contenir deux tiers minimum de psychologie. Moins, il ne saura pas faire. C'est Abner. C'est comme demander des conseils de placement à Sela . Mais en pire. En tout cas, le nouvel interlocuteur est provisoirement appelé "Presque-Gideon". Presque parce qu'il est plus jeune, qu'ils font pas le même métier et qu'il n'en a pas assez dit pour savoir si le schéma "même femme / homme / peu importe depuis ses 17 ans, enfants et chiens " a été reproduit . Enfin chiens si , du coup. Reste les deux autres points. Bref. En tout cas, Presque-Gideon semble très attaché à son histoire de manteau et le futur argument" mais monsieur j'ai l'habitude de me balader dans cette tenue tant qu'il fait pas négatif dans les Celsius ou 32 dans les Fahrenheit, soyons fou" ne semble pas être suffisant pas plus que les balades d'Hyrum, contrairement à ses nouveaux copains canins, durent maximum 20 minutes avant qu'il en ait marre, parce que c'est un chat et qu'en plus, avec la jambe de l'humain, ils vont pas aller bien loin, qu'on se le dise. Donc pas de sous bois vraiment et on doit être à un quart d'heure du parking. Mais bon, c'est "Presque-Gideon" porte bien son nom, c'est vraiment, vraiment pas la peine de se lancer dans un débat, d'abord parce qu'il est perdu d'avance (pas pour rien qu'il est avocat, le vrai) ensuite parce que là, effectivement, y'a un risque qu'il finisse en hypothermie parce que deux heures plus tard on y est encore. Quand à la question ...

"Non c'est mon état physique normal. Pas vous ?"

Comme à chaque fois que la conversation dévie trop sur quelque chose le concernant directement, Ira louvoie, coupe assez vite. Ce n'est pas le genre de discussion qu'il aime avoir, grand bavard qu'il a beau être, parler de lui le met vraiment mal à l'aise. C'est d'ailleurs pour ça que ça n'a pas des masses marché avec le collègue d'Abner qu'il était censé voir lors de la rééducation. Il lui a probablement plus parler des autres que de lui même. Parait que c'est signifiant quand même. Ira est pas franchement convaincu mais bon si le type est content, il va pas pousser plus loin. D'ailleurs Presque-Gideon réagit presque tout pareil que lui en fin de séance, comme si c'était le signal pour qu'il arrête de causer. D'autant qu'il est pas payé pour l'écouter passer du coq à l'âne sans fil conducteur apparent, lui . Alors Ira range temporairement ses histoires de cinéma, de pull et de mouton. D'abord parce qu'il est très très content d'avoir réussi à les recaser mais aussi parce qu'il est persuadé qu'il tombera sur quelqu'un que ça intéressera vraiment.

"Quand il fait -10 ou plus de 30 je dis pas. Mais là clairement, ça a l'air d'aller . Puis, je sais pas pour les chiens mais pour mon chat, croyez moi que si la situation lui convenait pas, ça ferait un moment qu'il serait remonté soit dans le sac , soit sur mon épaule."

Hyrum semble acquiescé à sa manière, ayant visiblement trouvé le bon arbre dont il griffe abondamment l'écorce avant de se lancer dans une dernière ascension, remuant légèrement l'arrière train avant de redescendre et de regagner le pied d'Hyrum pour que celui ci le prenne et le dépose dans le sac à dos.

"Je vous avais dit . Ça fait dix minutes. On peut rentrer. Service de quoi au fait ? "

Bien, très bien, les premières perche pour faire parler Presque-Gideon. Service donc il travaille dans les forêts. Garde forestier ou Ranger probablement. Quelque chose comme ça. Autant se le faire confirmer. Ira remet correctement le sac à dos à chat sur ses épaules et s’apprête à faire demi tour. Le type semble tenir à son rôle de chien de berger pour s'assurer qu'il va bien regagner sa voiture. Qu'est ce qu'il pourrait faire d'autre de toute façon, dans une forêt avec un chat qui a fini sa promenade. Les gens sont vraiment méfiants de nos jours. A croire que Bar Harbor est moins sûr que Toronto, ce qui reste à démontrer. En attendant, il a maintenant un nom et prénom. C'est Byzance. Ira lui rend la poignée de main très polie

"Enchanté . Ira."

Pas de nom de famille. Jamais. Juste quand c'est nécessaire. Les noms de familles, c'est pour les gens qui ont des prénoms communs. Lui, des Ira, il a du en croiser peut être deux dans sa carrière donc on peut s'en passer. Pas sûr qu'Eli en connaisse d'ailleurs. Quant à la raison de sa venue ... Son regard se perd un instant dans la canopée, à la recherche de nuages. Ira aime les nuages .

"Oh. Je me suis perdu. Et vous ? Pourquoi travailler ici ?"

Encore couper court. Toujours. Signifier qu'il ne sera jamais le centre de la conversation.


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Ça se passe bien, même si Eli aimerait tomber plus souvent sur des personnes qui se contentent de dire « ah d’accord, je vais faire ça je vous remercie » lorsqu’il leur demande quelque chose. Les gens pensent toujours tout savoir sur eux-mêmes. Ils pensent connaître leurs limites. Et parfois ça peut être vrai mais Eli ne pouvait pas le deviner. Alors les règles de sécurité étaient les mêmes pour tout le monde et peu importe d’où venait l’autre homme, peu importe son expérience des forêts en plein hiver ou en fin de celui-ci, Eli avait l’expérience de ce parc. L’expérience des gens qui comme l’homme en face de lui pensaient savoir mieux que lui ce qu’ils pouvaient ou ne pouvaient pas faire. Et au pire, c’était lui qui portait l’uniforme et l’écusson des gardes-forestiers n’est-ce pas ? Lui encore qui était assermenté. Donc la discussion aurait dû se clore là.

Eli ne s’émeut pas du trait d’humour. Il aurait pu en d’autres circonstances mais comme il était las de devoir se répéter plusieurs fois, il convient plutôt :

« Il existe des cannes de randonnée si la situation sur ce genre de sentier vous est pénible. »

L’homme le savait peut-être déjà mais si c’était le cas il n’avait pas non plus jugé utile d’en amener une avec lui. Eli se retient de lever les yeux au ciel et même de soupirer ensuite.

« Vous savez moi je fais des recommandations. C’est mon métier. Concernant votre chat ça reste à votre discrétion au final. »

Et comme le chat revient, Eli doit supporter ce « je vous avais dit » qui n’avait jamais été très agréable pour personne, si ? Y avait-il une seule personne à qui on l’avait sans que ça lui donne envie d’étrangler rien qu’un peu celui qui prononçait ces mots.

Eli tire un peu sur le l’avant de son manteau pour montrer l’écusson de son uniforme.

« Je suis garde-chasse ici. »

Il était littéralement la police de cet endroit. Eli n’allait pas chercher à comprendre comment l’homme avait pu zapper cette information. Il espérait simplement qu’il arrêterait de vouloir lui prouver à tout prix qu’il avait raison à présent. Surtout qu’Eli était au moins aussi sûr que lui d’avoir lui-même raison… !

« Moi de même. »

Un prénom pas courant ça « Ira ». Et si Eli ne dit rien à propos du nom de famille absent, il trouve forcément ça un peu douteux. Peu importe parce qu’au parking il lui suffirait de relever le numéro de la plaque de ce curieux phénomène pour en savoir plus !

« Je vous demanderais de répondre à mes questions malgré tout, plutôt que de les détourner. »

On ne se perdait pas à Bar Harbor par hasard. Il n’y avait plus rien après eux. Ils étaient le « bout du chemin ».

« Ça rend pénible cette conversation alors qu’elle pourrait être cordiale. »

Et de préciser :

« Je ne vous demande pas de me raconter la vie. Je vous ai demandé la raison qui vous amenait à Bar Harbor. »

Ira se rendait louche tout seul et aggravait son cas en jouant un peu les idiots ! Encore une fois c’était sûrement très drôle autours d’une bière ou quoi… Mais dans le cadre de ses activités professionnelles, Eli goûtait un peu moins ce genre d’attitude.

« Je travaille ici parce que je suis originaire de Bar Harbor et que j’aime l’idée de préserver ce parc. »

La faune comme la flore ! Eli pousse un petit soupire.

« Et si on essayait de reprendre les choses calmement ? Je ne cherche pas à vous ennuyer, je fais mon travail et je veille à votre sécurité. Cette histoire de manteau… Si vous n’en avez pas besoin tant pis, vous l’aurez pris pour rien. Mais si vous en avez besoin, vous serez bien content de l’avoir. Les températures ressenties en forêt sont beaucoup plus basses qu’en ville. Et ici elles sont très fluctuantes. Je connais très bien cette forêt et cette ville. »

S’il pouvait respecter juste ça, ce serait déjà quelque chose de positif pour Eli.

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Le type est investi dans son travail. Comme Gideon. Encore. Vraiment, il faudrait que les deux aient un jour l'occasion de se présenter ces deux là, cela créerait probablement un paradoxe temporel ou tout autre étrangeté. D'autant que techniquement, un Gideon, il en a déjà un à Toronto, sur les discussions de groupes et au téléphone quand lui (Ira) répond alors il s'agirait pas de les collectionner. Ceci dit, y'a toujours un moyen qui permet de contenter les gens comme ça. Et ce moyen, c'est ...

"J'ai bien entendu et compris vos recommandations, détrompez vous. Elles seront appliquées pour la prochaine fois. J’achèterai le manteau aujourd'hui ou demain, tant pis pour les soldes. Je vais bien trouver ça en ville, non ? Vous avez une marque à me conseiller ?"

Dire "Oui" ou "Tu as raison". Ça désamorce toute en général. Bon, ça n’empêche pas de penser ce qu'on veut derrière mais les mots peuvent cacher tout cela. D'autant qu'Ira sait pertinemment qu'Eli a raison. Si Sela apprend par mégarde qu'il s'est promené en foret en fin d'hiver avec Hyrum-le-chat, sans manteau ni canne, elle le trucide. On ne rigole pas avec la santé et la sécurité. Il veut bien croire qu'Eli est bien plus compétent que lui en matière de balade humaine dans la forêt, c'est normal, c'est son travail, même s'il apprécierait ne pas être pris pour un gamin parfaitement irresponsable. Ira n'est plus un gamin. Il ne sait pas s'il a déjà été vraiment un jour, à cent pour cent. D'autant que, comme un petit vieux, il boite déjà. La technique semble ne fonctionner qu'à moitié. Il aurait été idiot de penser que les gens des petites villes étaient plus cools , plus posés, moins méfiants par principe. Il faut croire que la généralité et l'idée reçue ne s'appliquent pas à tout le monde. Ira cherche comment il a pu devenir brusquement suspect alors qu'il a été, pense-t-il ,très honnête depuis le début. En tout cas, il a été raccord dans toute ses explications. Sa bouche se tord de manière imperceptible. Comme un type dans son état, une loque, peut elle paraitre dangereuse ? Surtout en se faisant accompagné d'un chat plutôt sociable. Il aurait été accompagné d'un rottweiller , il dit pas mais là, il est accompagné du féline le plus mignon du monde. A ses yeux. Félin le plus mignon du monde actuellement en train de dormir dans son sac parce que les aventures, ça fatigue.

Sa curiosité reste là. En bon citadin, le métier de garde forestier lui semble, en dehors de l'image d’Épinal, parfaitement abstrait. C'est dans ces moments qu'il aimerait bombarder de son interlocuteur pour savoir plus, être en mesure un jour de le réexpliquer luis même si la situation se présente. Sauf que l'ambiance ne s'y prête pas trop. Ca amuse presque Ira que le type se trouve investi d'une mission.

"Pourtant, je ne vous ai jamais menti , officier. Parait-il qu'il fallait que j'aille prendre l'air. Je suis arrivé à l'aéroport de Boston, j'ai regardé le panneau d'affichage et j'ai noté les destinations dont le nom me semblait amusant. Bar Harbor était la seule pour laquelle je n'avais pas besoin de visa. Donc me voilà. C'est ce que j'appelle "être perdu". D'autant que j'ai bien compris, certains de vos concitoyens me l'ont expliqué un peu plus tôt, que Bar Habor avait un effet cul-de-sac. Dans le sens on y venait pas pour du transit. Si je veux en repartir, il faudrait que je retourne sur Boston, j'imagine."

C'est peu ou prou ce qu'il avait raconté à Sue Jean quelques jours plus tôt, si jamais il poussait le vice à faire du recoupement d'information. C'est qu'on apprend pas au vieux singe à faire des grimaces. Il y avait introduit quelques variations. Un de ses formateurs de l'école de Police il y a vingt ans avait expliqué qu'un menteur avait tendance à toujours réciter la même version détaillée de la situation qu'on lui demandait de conter, là où un homme honnête pouvait légèrement varié sur ce qui lui semblait des détails, au gré des souvenir qui lui revenaient quand il se remémorait la situation, d'où l’intérêt de faire répéter son histoire plusieurs fois au menteur et aussi à l’honnête homme . D'autant qu'un menteur est souvent très concis là ou un honnête détaille certaines choses pourtant inutile au récit. Qui aurait cru que ces compétences lui servent dans ces situations. Note que son explication peut aussi bien coller à un type en burn out, un rentier qui s’ennuie ou à un fugueur.

"Si vous trouvez la situation désagréable et pénible, vous m'en voyez parfaitement désolé. Ce n'était pas du tout mon intention. Je la trouvais au contraire cordiale et intéressante. Je vais tenter de corriger ça."

Encore un silence alors que la Range Rover bleu canard commence à apparaitre dans son champs de vision.

"Au fait , ça consiste en quoi le métier de garde forestier ? A part patrouiller sur les sentiers et gronder les randonneurs qui font n'importe quoi, j'entends."

Oui, il n'a pas pu s'en empêcher.


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Bon. La journée commençait à être longue et il n’en avait pas terminé. Si après Ira il pouvait se contenter de croiser des écureuils, cette perspective le ravissait. C’était pas de chance pour l’autre homme, il tombait en fin de journée difficile et la patience d’Eli s’égrenait tout en douceur. Heureusement, même s’il semblait parfois vouloir user de cynisme, Ira était suffisamment malin pour ne pas trop tirer le diable par la queue non plus.

« Non pour la marque. Si c’est juste pour sortir de temps en temps, un simple manteau d’hiver qui vous tiens chaud suffira. Si vous voulez faire de la randonnée, c’est autre chose. On vous conseillera en ville dans les boutiques qui en vendent. »

Alors certes : la randonnée c’était peut-être pas l’activité favorite d’Ira vu sa situation. Au cas où il lui avait parlé des cannes, l’homme faisait ce qu’il voulait de cette information à présent.

Le chat semble profiter de son fidèle sherpa… Et ses chiens à lui trottent en avant, quittent parfois le sentier pour renifler une piste quelconque… Eli laisse faire. De toute façon ils étaient habitués au fait de l’accompagner et ils ne se laissaient jamais assez distancer pour ne plus être capable de le retrouver. Quant à ses explications…

« Vous n’êtes pas un citoyen américain ? »

Pour cette histoire de visa là ! Ok le prénom ne sonnait pas américain mais avec les modes des prénoms loufoques, Eli ne présumait plus de rien aujourd’hui ! Peut être était-il irlandais, comme son pull. A ce stade c’était bien la seule chose qu’il pouvait supposer !

« Vous êtes descendu dans un hôtel du centre-ville ? »

Quant à son départ qui repasserait par Boston… S’il n’était pas américain, possible que ce soit sa seule destination possible. Et dans un sourire, il constate :

« Boston a une super équipe de hockey. »

Il aimait bien la LNH et les Bruins de Boston étaient une équipe qui traînait une sacrée réputation de joueurs un peu « vifs » disons !

Par contre, alors qu’Ira s’excuse, Eli a un signe de la main pour lui faire signe de ne rien en faire. Pour être honnête :

« Les touristes reviennent tout doucement et je passe la journée à redire la même chose à des personnes qui ne veulent pas m’écouter. Je m’excuse si j’ai semblé manquer de patience. »

Il ne s’excusait pas, en revanche, pour le fond de ce qu’il avait bien pu dire ! Là-dessus il tenait encore son bout. Eli ricane quand même à la question qui suit et surtout devant sa formulation. Il ne répond pas tout de suite, observant un instant devant lui avant d’énumérer de manière non exhaustive :

« Intervenir si je vois quelque chose de problématique en patrouille justement. Les feux allumés où il ne faut pas, les braconniers et/ou leurs pièges, les tentes de fortunes dans des endroits dangereux, des pollueurs, des randonneurs perdus ou qui ont perdu un enfant ou un animal… Il y a aussi les disputes de pêcheur locaux sur les rives et celles des propriétaires d’érablières… »

Ses journées ne se ressemblaient jamais tout à fait finalement. Les urgences se suivaient sans se ressembler. Mais puisqu’Ira avait tendu la perche à sa façon :

« Et vous ? Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? »


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Un manteau d'hiver... long moment de réflexion Iraien en perspective. C'est large comme définition "un manteau d'hiver". Il en voit déjà plein de sorte , regrette presque de ne pas avoir pris son blouson laissé dans la penderie de la chambre qu'il occupait à Lafayette voir celui semé chez sa mère à Edmonton, quitte à faire dans le manteau d'hiver. En tout cas, ça a le mérite de garder Ira silencieux suffisamment longtemps pour permettre à Eli de souffler un peu. Non parce que ça pose des dizaines et des dizaines de questions (non) le concept. Si bien qu'il y a un blanc lorsqu'il lui demande sa nationalité et heureusement parce qu'Ira aurait paru ENCORE plus louche. Parce que son premier réflexe aurait été de dire non . Ce pays, même si ses institutions l'ont sorti de l'enfer, les a abandonné ailleurs dès qu'il l'a pu. Il a la nationalité américaine. Merci le droit du sol . Il a même un passeport qu'il a choisi de garder, quitte à payer quelques impôts en plus . D'ailleurs, à sa connaissance, aucun de la fratrie n'a abandonné cette double nationalité, certains même choisissant de retourner dans ce pays quand il a fallu choisir où poser sa vie d'adulte. Sauf qu'à part les États Unis, Ira n'est jamais allé ailleurs. Il connait le Sud Ouest du Canada, le centre avec Edmonton mais quand il a pris son avion pour Boston, c'était bien la première qu'il y avait fichu les pieds. Pareil pour Atlanta quand il avait fallu faire escale entre Edmonton et Fayetteville. Si bien que pour lui, avoir un visa lui semble logique. Ou au moins quelque chose. Il n'est pas au point sur ce genre de considérations.

"Non ... enfin si. J'ai le passeport , je paie mes impôts. Mais c'est tout. Je ne sais pas si on peut vraiment parler de citoyen. Pourquoi ? Il faut que je vous le montre pour prouver que j'ai le droit d'être ici ? Mais du coup, je n'avais pas de visa pour aller ... par exemple Rome Fiumicino, c'était un nom rigolo mais c'est ni les Etats Unis, ni le Canada donc visa , j'imagine.... Puis en plus, Hyrum était obligé de voyager en soute et ça c'était hors de questions. "

Hyrum le chat avait toujours voyagé en cabine en classe business qui plus est et il était hors de questions qu'il en soit autrement. Pour ce point là, Hyrum était un chat de luxe qui avait probablement voyager dans plus de confort que la plupart des humains qui voyageait en classe éco. Sauf qu'Eli reprend ses airs de Gideon et l'interrogatoire qui va avec. Montrer pattes blanches, encore, toujours.

"Non, je suis dans un gite conseillé par ..."

Fichu mémoire des noms et des trucs importants qui en général corroborent le fait que l'histoire est vrai et que ça explique le fait que personne ne croit à l'existence de sa floppée de frère et soeur ... en même temps, il est incapable de donner le nom d'auteur de Patience, celui d'acteur de Salathiel ou encore le nom de l'hopital où Sela exerce. Ne parlons pas du nom exact du cabinet de Gideon, du bar d'Hyrum, du salon de tatouage d'Enoch ou des noms de famille de certains. Genre, Temperance, il n'a toujours pas imprimé son nom d'épouse. Pas qu'il sache son nom de jeune fille ...

"La luthière, qui déménageait la commode quand je suis arrivé. "

Secrétaire, on dit , Ira, pour soixante-quinzième, ce meuble n'est pas une commode mais un secrétaire. Ça a pas la même fonction.

"Hyrum voulait ses jantes, parce que ça brille et qu'Hyrum a probablement été pie dans une vie antérieur, ça expliquerait le pelage noir d'ailleurs. Y'a deux types qui sortaient de la maison d'un autre type avec le meuble, qui lui ont mis dans le hayon mais qui l'ont planté là, on discuté, elle m'a montré son atelier, je l'ai aider à décharger et elle m'a emmener voir des gites d'une dame... ou un monsieur, je sais plus , en tout cas, elle connaissait , c'est pour ça que j'ai pu signer sans trop de problème pour le bail temporaire... Comme j'ai pas encore décidé combien de temps je restais, le gite, c'était la meilleurs solutions parce que je peux renouveler d'une semaine sur l'autre au besoin ... l’hôtel je pourrais peut être pas garder la même chambre, puis faudrait qu'il accepte les animaux."

Il hausse les épaules

"Quand on est touriste, on oublie un peu tout et c'est pas terrible. Genre, j'ai une sœur, elle s'appelle Patience ... elle est écrivaine ... fin les trucs qu'elle voudrait écrire, ça se lit pas mais les trucs qu'elle écrit à cause de paris stupide, ça se vend ultra bien ... Bref , elle a un studio ou quelque chose approchant mais comme elle vit toujours soit chez ses pères soit chez l'un d'entre nous, elle y fout jamais les pieds. Je suis même pas sûr qu'elle se souvienne de l'adresse d'ailleurs. Tout ça pour dire que c'est une touriste permanente et que je serai curieux de voir ce que ça donne quand elle habite vraiment quelque part. Je suis persuadé que ça pourrait être très drôle. Mais bon, y'a peu de chance que vous la rencontriez un jour dans votre foret, si y'a pas de bitume par terre, elle est perdue"

Il déverrouille la porte du pick-up pour poser le sac d'Hyrum côté passager et l'attacher. Il se retourne vers Eli, penche la tête.

"En tout cas, ça a l'air d'être un chouette boulot. Peut être que j'aurais aimé le faire , dans une autre vie. Moi, pour l'instant, je suis en convalescence alors je n'ai pas vraiment de boulot .... Je me balade ... Je me perds .... Je dépanne les gens parfois un peu. J'ai l'habitude de faire un peu de tout. Ca occupe l'esprit vous savez. Mais j'ai conscience que c'est pas pour tout le monde. Dans la rééducation où j'étais, y'a un type dont la seul idée fixe, c'était de reprendre son taff. Par chance , il était pas pompier mais prof et certes, prof avec une seule jambe, c'est compliqué mais c'est faisable, d'autant que ces élèves avaient hâtes de le retrouver, ils venaient le voir, lui écrivait ... A un moment, son propre remplaçant a été malade ... bah il l'a remplacé en faisant cours en visio de sa chambre d'hosto ... Ca devait être un bon prof , je me souviens pas d'avoir eu des relations pareils avec un enseignant, surtout au lycée ... C'était un bon prof, en trois jours, j'étais incollable sur les équations à 2 inconnues alors que j'avais absolument rien pigé de mon temps au lycée..."

Un large sourire

"Vous êtes sûr de pas vouloir votre café ? Je peux attendre la fin de votre service si vous voulez. Ou aller les chercher pour qu'on le boive ici ."


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Ira semblait au choix soit ne vouloir rien donner niveau information, soit vouloir en donner trop. Honnêtement, Eli avait l’impression qu’il pourrait mériter une médaille après ce genre d’échange, pour avoir garder tout son calme et sa sérénité. Samuel trouvait qu’il était plutôt pédagogue à sa façon mais s’il avait pu lire dans sa tête à ce moment précis, il n’y aurait vu qu’une demi-douzaine de façon de perdre Ira dans les bois pour avoir la paix et lui prouver à cette occasion qu’on est rarement plus mal en venant ici pour la première fois que le mec qui y avait passé sa vie…

« Mais je n’ai pas dit ça… »

Et de signaler :

« C’est vous qui avez dit que Bar Harbor, depuis Boston, était la seule destination possible sans visa. »

Donc :

« Or nous sommes à la frontière canadienne et si vous êtes américain vous n’avez pas besoin de passeport… »

Juste d’une pièce d’identité. Le passage Etats-Unis-Canada, c’était un peu comme le passage entre les différents pays d’Europe. Enfin plus ou moins. Eli ne connaissait pas les spécificités des pays Européens à ce niveau. Quant à « Rome Fiumicino » aucune idée. Ça se trouve sûrement en Italie même si ce serait bizarre d’avoir deux Rome non ? Bref peu important de toute façon.

« Certaines compagnies acceptent les petits animaux en cage de transport s’ils paient leur billet. »

Elles ne le faisaient pas toute évidemment. Mais des compagnies s’y mettaient. Avec ses chiens, Eli n’aurait eu aucune chance d’en profiter, ils étaient trop massifs. Hyrum ? Ça lui semblait rentrer dans la catégorie des « petits animaux de compagnie ». On n’était pas sur un Main Coon de catégorie XXL, le genre qui aurait bouffé un teckel au petit déjeuner plutôt que quelques grammes de croquettes.

En tout cas, Ira n’était pas descendu ni à l’hôtel, ni dans un motel. Il dormait chez l’habitant puisqu’il était question de gîte. Ou, erreur de langage, d’une location type airbnb. C’était populaire maintenant, même si Eli était mitigé à propos de leur simple existence. Du moins dans un petit coin comme celui-ci.

Le voilà qui se perd encore dans trop d’explications. Beaucoup de mots pour dire pas grand-chose au final. Eli était un peu injuste mais c’est difficile de rester simplement courtois quand la personne en face de vous fait tout pour se moquer de vous. Parce que ça devenait un peu une certitude là. Il lui parle de sa sœur, du fait qu’elle a des pères comme si du coup ce n’étaient pas les siens ? Eli est paumé mais il ne se risquera pas à poser une question. Pas maintenant. Tout plutôt que relancer la machine à bavardage intempestif. Pourtant il est sociable et il adore bavarder hein ! Mais là ? Non. Ira l’a pris à rebrousse-poil.

La suite, à la limite, aurait pu faire partit d’une conversation agréable et l’amener à bavarder, lui aussi. Mais ça arrivait un peu tard et Eli se contente d’un petit « hm » positif. Il partageait pourtant le point de vue d’Ira sur ce coup là et ça n’avait pas été souvent depuis le moment où ils s’étaient rencontrés !

« Une autre fois pour le café. Je travaille là. »

Pour rappel ! Quant à la fin de son service, il n’était pas pour tout de suite et puis ça lui fait du bien au moral de le dire mais :

« On m’attend chez moi ce soir. »

Samuel était là. Il avait hâte de finir son service pour le retrouver, donc il n’allait pas aller se tailler la bavette avec Ira maintenant.

« Mais la ville n’est pas si grande, on se recroisera. »

Il était souvent en ville. Il adorait le bar à jus principalement mais bref, si Ira avait VRAIMENT envie qu’ils boivent un verre, ils le feraient à cette occasion. Simplement :

« Mais pitié, on ne parlera pas de votre opinion sur les règles du parc… »

Parce qu’il allait vraiment câbler. Qu’Ira écrive au gouvernement, à la mairie, au président même si ça lui faisait plaisir… Mais qu’il le laisse faire son travail tranquillement lui ! Et en toute transparence :

« Vous m’avez fatigué, vous savez ? »


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